Accueil Polémiques Les dossiers noirs de l'histoire de la médecine : la fièvre puerpérale
Les dossiers noirs
de l'histoire de la médecine :
la fièvre puerpérale
L'un des chapitres les plus affreux, les plus tragiques de l'histoire de la médecine - et qui aurait pu être facilement évité - est celui de la fièvre puerpérale. C'est le nom donné à une infection grave qui a affecté - pendant deux cents ans et jusqu'au début des années 40 - de nombreuses mamans peu de temps après l'accouchement.
Ce qui fait de chacun d'entre nous, les héritiers directs de cette maladie. Des douleurs intenses, des abcès pelviens, des septicémies, de fortes fièvres et des centaines de milliers de morts atroces... Cette maladie est apparue à une époque où les sages-femmes ont été peu à peu remplacées par les chirurgiens, puis par les médecins...
Le métier d'accoucheur/accoucheuse qui était jadis l'apanage des femmes, avait au 18ème siècle intéressé de plus en plus les médecins, qu'ils soient simples praticiens ou chirurgiens, car c'était là l'occasion de faire carrière et de gagner de l'argent. Les accoucheuses, bien que reconnues par la société pour leur position respectable comme aussi pour leur expérience, virent peu à peu leur statut se restreindre.
Il y avait pourtant déjà, à cette époque, des médecins qui voyaient la catastrophe qui était en train de se produire : la fièvre était simplement provoquée par une infection ascendante causée par les mains contaminées des médecins, ainsi que par des instruments non stérilisés.
Pendant longtemps le Dr Oliver Wendell Holmes des Etats-Unis et le Dr Ignaz Semmelweis d'Autriche se sont efforcés de faire comprendre aux médecins-accoucheurs comment ils devaient se laver les mains ou nettoyer leurs instruments et leur expliquer qu'ils devaient s'inspirer davantage de la pratique des accoucheuses traditionnelles. Rappelons que les médecins de cette époque touchaient en effet des cadavres infectés au cours de dissections puis, sans procéder à une désinfection sérieuse de leurs instruments et de leurs mains, se rendaient à la maternité où ils examinaient des femmes et procédaient à des accouchements.
Le Dr Semmelweis a occupé plusieurs postes successifs au début du XIXème, et, partout où sa méthode d'hygiène était suivie, le taux de mortalité des mères chutait. Mais la plupart de ces contemporains ont voulu ignorer ces scandaleux et ridicules «non-sens » ! Les médecins se sentaient insultés à l'idée que leurs mains étaient sales et nombreux sont ceux qui, poussés par l'arrogance, ont voulu continuer à ignorer ces faits, ces preuves qu'ils étaient eux-mêmes la cause des souffrances et des décès de mamans, et ce, jusque dans les années 1940 où les antibiotiques sont arrivés sur le marché.
Après des années d'angoisse parce qu'ils voyaient quantités de femmes mourir inutilement, c'est par dégoût qu'ils ont quitté la médecine. Le Dr Holmes est devenu écrivain. En 1865, on a trompé et piégé le Dr Semmelweis pour le faire rentrer dans un asile d'aliénés. Quand il a essayé de s'échapper, il a été gravement battu par des gardes. Une plaie gangréneuse à la main, probablement causée par son passage à tabac, l'a conduit à une mort prématurée deux semaines plus tard.
La raison pour laquelle il est important de ne jamais oublier l'histoire de la fièvre puerpérale, c'est que les décès massifs de ces mères, pendant près de 200 ans, ont eu de graves impacts sur l'ensemble de la société française. Le résultat final de la fièvre puerpérale se compte en millions d'enfants orphelins de mère, souvent destinés à mourir, ou à être mal-nourris et malades.
La fièvre puerpérale n'a fait qu'attiser un feu qui sur le plan social a fait des dégâts incommensurables. Si ces nourrissons avaient pu avoir une mère pour les allaiter, les aimer, la maladie et la misère des années 1700 à 1900 auraient été beaucoup moins importantes.
A noter que les partisans des vaccins ne mentionnent jamais cette tragédie dans leur histoire des maladies infectieuses alors que, pourtant, l'épidémie des décès de femmes et de bébés est consignée dans des documents à partir de 1746, où plus de 50% des mères ayant accouché sont mortes dans l'un ou l'autre hôpital parisien.
En revanche, les vaccins sont louangés comme représentant un énorme cadeau pour l'humanité, alors qu'en fait, si les médecins s'étaient donné la peine de simplement se laver les mains, ils auraient pu empêcher des millions de décès lors des grandes épidémies. Hélas, après plus de trois siècles, rien n'a changé dans la stupide obstination de la médecine à nier ses erreurs et son fanatisme orgueilleux, à ne pas se remettre en question, même suite à des centaines de milliers, voire des millions de victimes.
En outre, l'on ne parle plus guère du CALOMEL (chlorure mercureux) qui en tant que purgatif et diurétique a envoyé sur plus d'un siècle des milliers de malades « ad patres » par intoxication fatale au mercure, cela sans que les médecins ne se posent de questions. Il y a pourtant eu, rapportée par le Dr William H. Hammond, la célèbre « Rébellion du Calomel » pendant la guerre de Sécession.
Depuis, la liste des médicaments de la mort lente est devenue longue, sans qu'il soit question de les remettre en cause. En dépit des scandales récurrents, la plupart du temps, ces poisons ne sont même pas supprimés du marché sous prétexte qu'ils sont « mis sous surveillance » et beaucoup de médecins continuent à les prescrire en toute irresponsabilité. Un exemple majeur : les STATINES dont les effets n'ont jamais été démontrés et qui rongent l'organisme à petit feu ; elles sont toujours prescrites (inutilement) contre le cholestérol à plus de 4 millions de personnes en France.
Non, rien n'a changé ! Et que dire des vaccins sans cesse dénoncés inefficaces et dangereux par des sommités scientifiques (indépendantes !), qui ont abimé et même tué tant de monde, preuves en main, depuis plus d'un siècle ? Malheur à qui les dénonce ! (vous êtes alors une secte). Non rien n'a changé...
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