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Terminus, tout le monde descend
Imaginez qu'un jour, tout s'arrête : plus d’eau au robinet, plus d’aliments frais, plus de médicaments… La raison ? Peu importe : une catastrophe naturelle, peut-être, ou bien, plus simplement, une panne d’électricité… Comment nous en sortirions-nous ?
Pour parer à l’urgence, nous partirions sans doute à l’assaut des magasins, mais ensuite… En quelques jours seulement, nous n'aurions plus d’eau saine à boire et la nourriture manquerait. Plus de viande, bien sûr, et presque plus de fruits et légumes. En un instant, nous basculerions d’une vie douillette à une pénible survie.
Cette fiction n’est pas aussi extravagante qu’elle peut paraître. Cela se passe aujourd’hui même en Italie, en Chine et en Papouasie, hier à la Nouvelle-Orléans et en Thaïlande…
Plus d’un millier de catastrophes naturelles mettent chaque année des foules entières face à des situations extrêmes dans le monde. Et même si nous, Européens, sommes loin du chemin des cyclones et des Tsunamis, il faut nous rendre à l'évidence, notre civilisation superpuissante est à la merci d'un simple hoquet de la planète. Même un grain de sable dans nos rouages technologiques pourrait tourner à la catastrophe : la seule disparition de l'internet entraînerait un sacré chaos.
Alors, je vous le redemande : que feriez-vous ? Vous penseriez sûrement à recueillir l’eau dans le ballon d’eau chaude et, plus tard, dans les rigoles, les ruisseaux ou sur le toit. Mais penseriez-vous à la faire bouillir et à y faire tremper du charbon de bois ?
Imaginez que vous soyez vraiment livré à vous-même, pendant quelques mois, vous vous nourririez des produits secs amassés les premiers jours. Mais sauriez-vous comment vous nourrir ainsi sans risquer l’anémie et la maladie ? Quant aux épidémies auxquelles nous devrions faire face, ou même aux simples bobos, ils feraient des ravages dès lors que nous n’aurions plus l’arsenal médical moderne à portée de carte bleue pour nous en protéger.
Bien entendu, on peut envisager un retour à la nature. Mais reconnaissez que la plupart d’entre nous auraient le plus grand mal à choisir les plantes sauvages de leur environnement pour se nourrir ou se soigner, et que nous ne serions peut-être même pas capables de cultiver les quelques graines que nous parviendrions à glaner ici ou là.
Nous rêvons tous de renouer avec notre passé de chasseur-cueilleur ou de vivre quelque temps comme Robinson Crusoé, mais, croyez-moi, si nous y étions obligés, cette aventure pourrait être très douloureuse. La nature est sauvage – dans tous les sens du terme – et nous l’apprendrions vite à nos dépens, nous qui avons oublié les leçons patientes qu’elle nous a enseignées depuis des millions d’années.
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