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Alcool : quand nos gènes en réclament plus
Parue le 31 décembre 2018, une étude nous alerte sur les risques liés à une consommation excessive d’alcool (la surconsommation étant ici définie comme plus de 8 verres par semaine pour la femme et plus de 15 pour l’homme).
Nous savions déjà qu’un abus d’alcool, au delà d’évidents problèmes hépatiques, augmentait significativement le risque de démence et de maladie d’Alzheimer. Nous apprenons maintenant que boire en excès peut également modifier à long terme l’expression de deux de nos gènes : le PER2, qui influence notre horloge biologique, et le POMC, qui régit notre système de réponse au stress.
Ces transformations génétiques pourraient provoquer en nous de plus fortes envies d’alcool, ce qui expliquerait une partie du cercle vicieux de la dépendance et la grande difficulté du sevrage alcoolique.
Rappelons que Santé publique France recommande de ne pas boire plus de 2 verres par jour et 10 par semaine, et de prévoir également des jours sans consommation d’alcool dans la semaine. Pour des conseils sur la dépendance à l’alcool, vous pouvez lire cet article.
Source
“Hypermethylation of Proopiomelanocortin and Period 2 Genes in Blood Are Associated with Greater Subjective and Behavioral Motivation for Alcohol in Humans”,
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