L'État américain finance une étude sur les propriétés de la psilocybine

La faculté de médecine Johns Hopkins, à Baltimore dans le Maryland, est l’heureuse lauréate de ce financement fédéral attribué par la National Institutes of Health (NIH) pour étudier, cette fois, les effets potentiels de la psilocybine sur la dépendance au tabac.

Cette ligne de recherche lancée, il y a treize ans, avait abouti à la publication d’une étude pilote en 2014. Les résultats de cette dernière avaient montré les bénéfices apportés par psilocybine dans le cadre d’une thérapie globale de sevrage tabagique. En outre, nous avions déjà abordé les propriétés potentielles de cette molécule extraite de champignons hallucinogènes, notamment contre la dépression.

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Ces recherches avenir se traduiront par des essais randomisés en double aveugle qui comprennent des séances de psilocybine ainsi qu'une thérapie cognitivo-comportementale – un type de psychothérapie axée sur la déconstruction des schémas de pensée négatifs qui peuvent entraîner une éventuelle rechute.

Le centre médical de la faculté Johns Hopkins dirigera cette étude de trois ans en collaboration avec l'université d'Alabama à Birmingham et l'université de New York. Les essais seront menés simultanément dans les trois établissements afin de diversifier le groupe de participants. Alternative Santé ne manquera pas de vous faire connaître les résultats de cette étude prometteuse lorsqu'ils seront disponibles.

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Référence :

Johns Hopkins Medicine Receives First Federal Grant for Psychedelic Treatment Research in 50 years, octobre 2021.