Accueil Conseils santé Les algues, des bombes nutritionnelles ?
Les algues, des bombes nutritionnelles ?
Les algues ont peu à peu gagné nos assiettes. Regagné pour être exacte, puisqu’il y a 10 000 ans, nos ancêtres en consommaient régulièrement. Mais pour quelles raisons nutritionnelles gagnent-elles à être connues ? Petit tour d’horizon de ces drôles de plantes, agrémenté de quelques conseils pour vous lancer dans leur dégustation… si ce n’est déjà fait.
Entre 30 000 et 40 000. C’est le nombre d’espèces d’algues que l’on aurait dénombré, qu’elles soient micro ou macro (lire encadré ci-dessous). Celles qui sont propres à la consommation – les plus connues sont la nori, le kombu et le wakamé – font l’objet d’une véritable passion culinaire. Certains pays asiatiques (Chine, Japon et Corée principalement) raffolent des algues qu’ils utilisent quasi au quotidien dans leur alimentation depuis des millénaires. Ainsi, les algues représenteraient 10 % du régime alimentaire des Japonais, qui consommeraient entre 7 et 9 kg d’algues fraîches par an et par habitant… ce qui est proche de notre consommation de salade verte.
En Europe, les algues se sont faites plus discrètes au fil du temps dans nos assiettes : une étude de 2023 montre que les hommes du continent européen en consommaient régulièrement il y a 10 000 ans. En outre, leurs traces ont été retrouvées avant notre ère, chez les Grecs et les Romains. Ces dernières années, la gastronomie en général et française en particulier s’est emparée de leurs textures, leurs couleurs, leurs saveurs pour élaborer de nouvelles recettes tout en mettant en avant leurs atouts pour la santé.
La culture algale en hausse
La demande croissante de produits aux algues dans les industries agroalimentaire, cosmétique, pharmaceutique et plus récemment dans le domaine de l’écologie (biocarburants, bioplastiques) a propulsé la culture algale en Europe, où la France occupe désormais la première place du podium des producteurs.
Un marché qui est loin de s’essouffler puisque l’on n’en finit pas de trouver de nouvelles espèces de phytoplanctons (comme l’euglène ou l’odontella) aux vertus médicales prometteuses (cf. "Au-delà de la spiruline : les microalgues 2.0 aux multiples bienfaits").
Micro et macroalgues, savoir les différencier
Leur point commun est d’être capables de se développer et de se multiplier par photosynthèse. Pour les différencier, en tant que simples observateurs, il faut regarder leur taille et la manière dont est construit leur corps. Les macroalgues ou phytobenthos se fixent au fond de l’eau par un thalle, sorte de pied sans racines qui leur permet de s’accrocher. Il en existe trois groupes : les vertes, les brunes et les rouges. Les microalgues ou phytoplancton ne peuvent se fixer et sont en suspension dans le milieu aquatique. Les chercheurs estiment qu’il y aurait un million d’espèces de microalgues pour seulement 30 000 recensées aujourd’hui*.
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Protéines, fibres et antioxydants : les algues à la loupe
Kombu, wakamé, dulse, spiruline, laitue de mer, agar-agar, klamath, chlorelle et nori ont rejoint les rayons des magasins bio avec des étiquettes de superaliments. Mais de quoi parle-t-on ?
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Références bibliographiques
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Au-delà de la spiruline : les microalgues 2.0 aux multiples bienfaits
Klamath,
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