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Les aliments ultratransformés, facteurs de troubles psychiques ?
L’industrialisation de l’alimentation est en partie la conséquence de la croyance longtemps partagée par le monde scientifique que peu importe la forme sous laquelle un aliment est consommé, ce qui compte, ce sont les nutriments qu’il contient. Ainsi, les fibres alimentaires sont-elles régulièrement exclues des produits de consommation courante, les plus transformés, alors qu’elles obligent à mastiquer, et par là participent à la sensation de satiété et protègent des pics de glycémie si préjudiciables pour le pancréas. En clair, un aliment consommé brut a des effets santé bien supérieurs que lorsqu’il a subi un plus ou moins grand nombre de transformations. Exemple : une carotte crue est plus intéressante que cuite en morceaux dans une soupe et plus encore que sous forme de potage. C’est au Français Anthony Fardet, ingénieur à l’Inra, qu’on doit la démonstration de l’effet protecteur des fibres – dit effet matrice – ainsi que la notion d’aliments ultratransformés (AUT). À la suite de ses travaux, de plus en plus de chercheurs étudient l’impact des AUT sur la santé physique et psychique. Dernier exemple : partant d’une cohorte de 10 359 adultes suivie entre 2007 et 2012, une équipe américaine a observé que les sujets qui avaient rapporté la plus forte consommation d’AUT étaient ceux chez qui on observait le plus souvent des manifestations anxieuses et des dépressions légères. En pratique, s’il est judicieux d’éviter les aliments industriels, il est aussi recommandé de ne pas abuser du robot de cuisine, car les aliments sont alors si finement moulus que leur effet matrice – protecteur – est des plus réduits !
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