Les pouvoirs antibactériens du miel décryptés

Certes, ce n’est pas la panacée, mais la liste des pouvoirs anti-infectieux que possèdent le miel en général et certaines variétés en particulier est des plus impressionnantes. On peut citer entre autres :

• la dégradation du sucre des fleurs par une enzyme sécrétée par les abeilles, produit du peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée), une molécule oxydante toxique pour nombre de micro-organismes ;
• l’acidité du pH du miel, proche de 4 dans la plupart des cas, empêche les bactéries de se développer, car elles préfèrent un pH voisin de 7 ;
• les abeilles sécrètent du Def-1, un peptide qui adhère à la surface des bactéries et qui les empêche de se développer ;
• la saturation du miel en sucres réduit considérablement le nombre de molécules libres d’eau, molécules dont les bactéries ont besoin pour se développer ;
• le miel contient également des polyphénols susceptibles d’endommager l’ADN des bactéries ;
• enfin, pour les miels produits à partir de fleurs de Leptospermum, le méthylglyoxal, ou MGO, produit lors du stockage du miel à partir d’un sucre abondant dans le nectar de ces fleurs altère les organes qui permettent aux bactéries de se mouvoir.

Afin de profiter au mieux du pouvoir antibactérien du miel, celui-ci est aujourd’hui proposé sous des formes qui en augmentent l’efficacité. On peut citer pour exemple la gamme L-Mesitran.