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Mangez-vous dense ?
De nombreuses personnes s’astreignent aujourd’hui à des régimes restrictifs qui les mettent en danger de carence en vitamines et minéraux. La notion de « densité nutritionnelle », qui rapporte le taux de ces micronutriments protecteurs non plus aux 100 grammes d’aliment, mais à la quantité de cet aliment apportant 100 calories, établit entre les produits une hiérarchie inédite, dont la prise en compte permet de garder à la fois la forme et la ligne !
Idéalement, une alimentation variée apportant tous les types d’aliments, sans excès pour aucun d’eux, permet de réaliser spontanément l’équilibre nécessaire entre les divers nutriments. Et ce d’autant plus aisément que l’organisme est doué d’une considérable faculté d’adaptation aux variations des apports alimentaires. Mais cette capacité d’adaptation a des limites. Car on sait aussi que des carences en vitamines ou en minéraux peuvent avoir des conséquences fâcheuses, dont tous ceux qui s’intéressent à leur alimentation ont déjà largement – et pas toujours de façon très juste du reste – entendu parler.
Micro et macronutriments
On peut dire pour simplifier que nos aliments nous apportent deux types de nutriments :
- ceux qui sont en quantité importante et qui d’une part nous fournissent de l’énergie (des calories), et d’autre part sont la matière première de la construction de nos cellules : ce sont les sucres (glucides), les graisses (lipides) et les protéines. On les appelle les macronutriments.
- ceux qui sont en faible quantité (raison pour laquelle on les appelle les micronutriments), mais qui, par leur présence dans d’innombrables systèmes enzymatiques, dans des hormones, dans des systèmes de transports moléculaires, permettent l’utilisation des précédents : ce sont les vitamines et les minéraux. Pour cette raison, on les qualifie souvent de protecteurs.
On conçoit donc facilement que la quantité de ces derniers contenue dans nos aliments soit du plus grand intérêt.
Comment couvrir ses besoins
en micronutriments
Grossièrement, on peut dire qu’il y a deux niveaux de besoin concernant les micronutriments : des besoins « de base » et des besoins proportionnels.
- les besoins de base sont ceux qui existent en dehors de toute prise alimentaire : au cours du jeûne en effet, l’organisme « se consomme » lui-même, et pour cela il utilise les micronutriments qu’il prend sur ses propres réserves, lesquelles sont évidemment limitées – quand elles ne sont pas inexistantes – et qui devront être plus ou moins rapidement reconstituées.
- les besoins proportionnels sont ceux qui sont générés par l’apport alimentaire en macronutriments : par exemple, les besoins en vitamine B1 sont particulièrement liés à la consommation de glucides et d’alcool.
Or, la couverture de ces divers besoins peut ne pas être parfaitement réalisée en deux circonstances :
1. Une alimentation très bien équilibrée, mais de faible abondance globale. Dans ce cas, les quantités absolues de micronutriments peuvent ne pas être suffisantes. C’est ce qui se produit lors de certains régimes restrictifs à visée amaigrissante, ou simplement ascétique. L’organisme épuise alors ses réserves, et des signes de carence peuvent apparaître à plus ou moins long terme.
2. Une alimentation quantitativement suffisante et apparemment équilibrée, mais dont les constituants sont appauvris, voire appauvrissant. Appauvris par exemple par des méthodes inadaptées de production agricole, ...
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