Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous

Les traitements d'Alzheimer, officiels ou pas

Article paru dans le journal nº 19

Il n’existe à ce jour aucun médicament capable de guérir la maladie d'Alzheimer. On utilise plusieurs molécules mais leur vocation n’est que de ralentir l’évolution de la maladie. Cependant, la fréquence élevée de leurs effets indésirables limite considérablement leur usage optimal. On propose rarement des traitements naturels, pourtant, leur efficacité est comparable.

Les traitements médicamenteux

Les médicaments couramment prescrits par le corps médical  dépendent de la sévérité de la maladie. Cette dernière est appréciée par un test de capacité mnésique (MMSE) dont la note maximale est 30. Au-dessous de 24, le diagnostic de démence est établi.

  • Si le score est supérieur à 20, sont prescrits donézépil (Aricept), galantamine (Reminyl) ou rivastigmine (Exelon). Ces molécules agissent en s’opposant à l’action d’une enzyme qui dégrade l’acétylcholine, un neurostransmetteur cérébral essentiel à la conservation des capacités cognitives.
  • Entre 20 et 10, soit un des médicaments précédents, soit la mémantine (Ebixa). Ce dernier médicament limite la production de glutamate par le cerveau.
  • Au-dessous de 10, la mémantine (Ebixa) uniquement.
  • À 2 et au-dessous, la maladie est trop avancée pour que les médicaments aient encore une quelconque efficacité.

Leurs effets indésirables

Comme chacun de ces médicaments expose à des effets indésirables, leur prescription ne doit être poursuivie que si les bénéfices obtenus sont significativement supérieurs aux inconvénients.

Pour l’Aricept, il s’agit, par ordre de fréquence de diarrhées, maux de tête, perte de l’appétit, vomissements, crampes musculaires, incontinence urinaire, agressivité, fatigue, hallucinations et agitation, et plus rarement d’hémorragie digestive et d’ulcères gastriques.

Pour le Reminyl et l’Exelon, les effets indésirables sont les mêmes mais leur fréquence est moindre. Pour l’Ebixa, il s’agit surtout d’hypertension artérielle, de maux de tête, de somnolence et de sensation de vertige. Certains de ces effets secondaires peuvent donc accélérer l’évolution naturelle de la maladie.

À côté de ces médicaments, bien d’autres peuvent être prescrits en fonction du contexte : antidépresseurs, antipsychotiques (en cas d’hallucinations), sédatifs (contre l’agitation), anticonvulsivants (si crises d’épilepsie). Ce qui complique la gestion du traitement car le risque que les effets indésirables soient plus nombreux, plus fréquents et plus intenses est augmenté de façon significative.

Le rôle des compléments alimentaires

Si l’efficacité des médicaments allopathiques est encore des plus modestes, plusieurs nutriments ont montré un intérêt évident au cours des deux premiers stades pour ralentir l’évolution de la maladie.

Le glutathion
Cette molécule, essentielle à la détoxification interne des cellules, vient rapidement à manquer au cours de la maladie.
Habituellement, 300 mg de glutathion sont nécessaires au minimum pour qu’elle soit bien assimilée.

La vitamine D et la curcumine
En laboratoire, la vitamine D3 ou cholécalciférol, qui est bien connue pour stimuler le système immunitaire, participe par cette même stimulation de l’élimination du peptide bêta-amyloïde chez des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Rappelons la carence en vitamine D est très fréquente.

Quant à la curcumine, qu’elle soit extraite du curcuma ou synthétique, elle ...

Cet article est réservé à nos abonnés. Vous êtes abonnés ? Connectez-vous

Pourquoi cet article est réservé aux abonnés ?

Depuis maintenant près de 30 ans, Alternative Santé promeut les bienfaits des médecines douces ou des approches complémentaires. Alors qu'elle sont attaquées de toute part avec la plus grande virulence, notre missions est plus que jamais essentielle pour défendre une autre vision de la santé.
C'est pourquoi nous avons besoin de vous pour nous soutenir dans nos actions d'information. En effet, si nous souhaitons garder notre indépendance éditoriale, seul votre soutien financier peut nous permettre de continuer notre mission :

  • celle de dénoncer les scandales et dérives inquiétantes dans le monde de la santé, de mettre en lumière les effets indésirables
  • celle de faire connaitre les solutions préventives et les remèdes naturels efficaces au plus grand nombre
  • celle de défendre le droit des malades, des usagers de santé et des médecins à choisir librement les meilleurs remèdes.

Comme vous le savez certainement, nous ne mettons aucune publicité dans notre journal et restons libres de toute pression. Nous souhaitons garder toute notre indépendance, mais cette liberté a un coût.

La meilleure façon de nous aider et de soutenir une presse indépendante est donc de vous abonner à notre journal !

Je m'abonne

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé