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Déprimants, les médocs de la déprime !
Selon une récente mise à jour britannique, il serait bon de reconsidérer sérieusement l’intérêt des médicaments antidépresseurs car, d’une part, après plusieurs décennies de prescription, leur effet bénéfique reste incertain à long terme ; d’autre part, leur arrêt est susceptible d’entraîner des symptômes de manque durables et sévères. Et cela plus particulièrement avec les antidépresseurs les plus récents, les ISRS – inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine –, dont les chefs de file sont la fluoxétine (Prozac) et la paroxétine (Deroxat).
Le deuxième point est d’importance car il y avait jusque-là dispute sur la reconnaissance de ce phénomène qui a été souvent pris pour une rechute de la dépression. En effet, dès ou peu après l’arrêt de cette classe de médicaments, le patient peut présenter des troubles du sommeil, des signes dépressifs et des idées suicidaires, avec pour conséquences possibles le handicap, la perte du travail, la rupture de la relation à autrui et la tentative de suicide. De plus, même si ces symptômes de manque sont moindres lorsque l’arrêt est progressif, ils sont aussi fréquents que lorsque l’arrêt est brutal, à savoir près d’un cas sur deux ! Enfin, ce rapport rappelle les principaux effets indésirables de ces produits sur le long terme (au-delà d’un an) : somnolence diurne, bouche sèche, épisodes de sueurs profuses, prise de poids, dysfonction érectile.
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