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Cancer du sein : de nouveaux produits quotidiens à éviter ?

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Une étude indépendante qui vient d’être publié identifie 921 produits chimiques susceptibles de favoriser le développement du cancer du sein. Parmi ces derniers, 28 (présents dans des produits d’usage courant) ne figurent pas sur les listes officielles de certaines agences de santé mais sont fortement soupçonnés d’être cancérigènes au regard de nouveaux critères fortement prédictifs. Découvrez lesquels afin de les écarter de votre quotidien par principe de précaution.

Cette étude, tout juste parue dans la revue du NIEHS (l’Institut national américain des sciences de la santé environnementale), Environmental Health Perspectives, pourrait bien changer la façon dont nos instances d’évaluation des risques mesurent la cancérogénicité des produits présents dans notre environnement. Dirigée par des chercheuses du Silent Spring Institute aux États-Unis (un organisme de recherche scientifique à but non lucratif dédié à la découverte des liens entre les produits chimiques présents dans notre environnement quotidien et la santé des femmes), celle-ci va plus loin que les évaluations des instances habituellement chargées d’estimer la cancérogénicité des produits et inclut de nouveaux critères fortement prédictifs, comme les perturbations hormonales ou celles de l’ADN.

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Les listes officielles de produits cancérigènes ont des décennies de retard sur la réalité

Comme l’explique Ruthann Rudel, directrice de recherche au Silent Spring Institute et coautrice : « Historiquement, les produits chimiques qui provoquent des tumeurs mammaires chez les animaux étaient considérés comme le meilleur indicateur de leur risque de provoquer un cancer du sein chez l'humainMais les études sur les animaux sont coûteuses et prennent du temps, c’est pourquoi tant de produits chimiques n’ont pas été testés. » Or, pour observer ces associations entre produits chimiques et risques de cancers, les scientifiques doivent attendre que des centaines, voire des milliers d'enfants et de femmes aient été exposés à un produit chimique et vérifier, souvent plusieurs années plus tard, qui développe un cancer du sein.

Pour Ruthann Rudel, il n’était « ni possible, ni éthique d'attendre aussi longtemps », et c'est une des raisons pour lesquelles nous avons besoin de « meilleurs outils pour prédire quels produits chimiques sont susceptibles de conduire au cancer du sein afin que nous puissions éviter ces expositions ». Partant de ce constat, les chercheuses ont inclus dans leur liste de produits cancérigènes pour le sein des produits poussant ...

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