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Cancer : un copain de votre organisme
Le cancer est considéré par la médecine conventionnelle comme une maladie à part, différente de toutes les autres. Elle est généralement présentée de manière caricaturale comme l’affrontement entre deux camps : les cellules cancéreuses d’un côté (les méchantes) et le système immunitaire de l’autre (les gentils). Cette vision est bien loin de refléter la réalité.
L’idée que le cancer est une bataille entre l’organisme et les cellules cancéreuses est une présentation bien désuète et reflète fort mal la réalité. Différentes raisons doivent nous inciter à considérer la maladie non pas comme un agent extérieur à l’organisme, mais comme en faisant partie.
Le système immunitaire commence
par protéger les cellules cancéreuses
Contrairement à ce qui est souvent avancé, le fait que le système immunitaire ne détruise pas les cellules cancéreuses lorsqu'elles commencent à se multiplier n'est pas le signe de son inefficacité ou de son affaiblissement. En général, le système immunitaire est au contraire tout à fait efficace au moment de l’apparition du cancer. Il n’est pas défectueux et il ne sert à rien de le stimuler à ce moment-là. Mais alors pourquoi ne détruit-il pas les premières cellules cancéreuses ?
Il est démontré que non seulement il ne les détruit pas, mais qu’au contraire il protège les cellules tumorales au moment de leur apparition, comme il le fait pour n’importe quelle autre cellule du corps. On pourrait penser qu’il s’agit d’une erreur du système immunitaire… mais celui-ci ne se laisse pas si facilement abuser. Aussi est-il plus probable que cela signifie que le cancer soit accepté comme sien par l’organisme, au moins à son début.
On sait aussi que des cellules cancéreuses sont aussi présentes en tissu sain, notamment autour de la tumeur, et se développent sans que les cellules normales n’en semblent incommodées.
Les vaisseaux sanguins se modifient pour l'abreuver
On s’est rendu compte également qu’au sein même des tumeurs cancéreuses se trouvent des cellules normales qui œuvrent et collaborent avec les cellules cancéreuses. Un exemple nous est donné par les cellules endothéliales (cellules des vaisseaux sanguins) qui développent de nouveaux vaisseaux sanguins lorsque la tumeur cancéreuse, devenue trop volumineuse, a besoin de davantage de nutriments apportés par le sang.
Métastases : pas forcément une fatalité
La façon dont agissent les métastases doit aussi être reconsidérée. On parle de migration de cellules cancéreuses dans le sang qui se retrouvent ensuite bloquées dans de petits vaisseaux où elles se multiplient pour former une nouvelle tumeur. On imagine une cellule par-ci, une cellule par-là. Mais ce sont des millions de cellules cancéreuses qui passent dans le sang d’une personne atteinte de cancer, et fort peu vont donner des métastases…
De plus, on remarque que ce sont toujours les mêmes sites qui sont atteints (foie, poumons, os). Pourtant, on sait que le cancer a besoin de sang et il existe bien d’autres endroits riches en capillaires dans l’organisme comme les intestins, les muscles, la peau… Pourquoi les cellules cancéreuses n’y font-elles pas souche ?
On ne sait pas, mais on imagine bien que, si les cellules cancéreuses se déposent au gré du courant, il n'y a pas de raison pour qu'elles se fixent seulement sur certains organes. On peut alors envisager que ce soit l’organe lui-même qui attire les cellules cancéreuses, via des substances qu’il fabrique et qu’il déverse dans le sang. Quelles substances, et qu'y a-t-il de commun entre elles ? Des poisons venus de l'alimentation, peut-être... Mais, en tout cas, le dépôt des métastases est orchestré par l’organisme lui-même.
Pourquoi ne parle-t-on jamais des rémissions spontanées ?
Par ailleurs, des expériences ont pu mettre en évidence la présence au sein des tumeurs de cellules dites « révertantes », c’est-à-dire de cellules cancéreuses qui ont repris leurs fonctions habituelles. Un certain nombre — pas toutes — de leurs mutations s’est normalisé spontanément… Pourquoi ? Est-ce une tentative spontanée de guérison ? Nous ne le savons pas pour l’instant. Sans doute est-ce une explication possible au fait que de nombreux cancers guérissent spontanément. Ce ne sont pas des cas rares, mais comme on applique immédiatement le protocole chimio aux personnes qui sont dépistées, on ne saura jamais vraiment le nombre réel de ces rémissions spontanées.
Il n'est pas déraisonnable d'imaginer que bien des cancers se sont ainsi soignés sans même que la personne sache qu'elle était atteinte.
Ce même phénomène de rémission spontanée a été observé avec certains remèdes (vitamine A, vitamine D, Viscum album, germanium…).
Tous ces éléments tendent à montrer que le cancer a été encouragé, ou au moins toléré, par l’organisme, mais aussi que celui-ci est capable d’intervenir sur son évolution dans un sens comme dans l’autre, quand il le désire.
Ceci ouvre la voie à une approche bien plus positive de la lutte individuelle contre le cancer et conduit à l’envisager différemment. Pour commencer, il convient d’en rechercher le sens : dans un mode de vie inadapté, dans une vie non conforme à ses aspirations profondes, dans des conflits non résolus… Mais surtout, il faut arrêter de voir le cancer comme un agent extérieur, car il fait partie de l’organisme comme le cœur ou les poumons.
Cherchons plutôt à visualiser la transformation de ces cellules cancéreuses en cellules normales… Cette énergie est capable de transcender la maladie.
À lire : "Mieux vivre la thérapie du cancer" et "Quand le cancer disparaît" du Dr Luc Bodin
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