Accueil Actualités Mieux prédire les cancers en observant les carences en vitamines et en minéraux ?
Mieux prédire les cancers en observant les carences en vitamines et en minéraux ?
Nous savons qu’un régime alimentaire déséquilibré, qui génère des carences en vitamines et en minéraux, est lié à un risque accru de cancer. Mais peut-on lier un type de cancer particulier à une carence précise en telle vitamine ou tel minéral ? Et pourra-t-on, demain, aider à diagnostiquer un cancer en observant également ces paramètres ? C’est ce que des chercheurs allemands ont tenté de savoir en compilant la littérature scientifique portant sur le sujet.
Si cette étude est en partie financée par l’entreprise Pascoe (qui commercialise précisément des compléments alimentaires visant à combler les carences en vitamines et en minéraux), la conclusion de ces chercheurs est toutefois intéressante et prometteuse. D’après leur passage en revue de la littérature scientifique, on retrouve une « forte interdépendance » entre certains niveaux de micronutriments et certains cancers, et il y aurait une « tendance à un lien direct » entre les niveaux de cuivre, de fer, d'iode, de phosphore et de zinc et le développement de différents types de cancer, à l'exception du cancer du côlon pour lequel les données sont trop peu concluantes ou contradictoires.
Taux de cuivre, de zinc et de phosphore comme indicateurs précoces de tumeurs ?
Un ratio déséquilibré entre les taux de cuivre et de zinc est par exemple observé dans de nombreux cancers comme ceux de la vésicule biliaire, du poumon, du sein, de l’endomètre et du col de l’utérus. Des taux de cuivre trop élevés sont également relevés chez des patients atteints de cancer du pancréas par rapport à des patients qui n’en sont pas atteints.
Un excès de phosphore, l’un des éléments les plus abondants dans le corps humain, serait lui aussi un potentiel indicateur diagnostique de cancer qui pourrait être utilisé comme « une indication de l’existence de lésions ...
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