Réveil nocturne : attention à la prostate

Les résultats d’une étude britannique portant sur une cohorte de plus de 30  000 hommes (34  260) montrent que ceux souffrant de troubles du sommeil caractérisés par des réveils nocturnes prolongés ont un risque accru de développer un cancer de la prostate ultérieurement dans leur vie.

Les hommes qui ont enregistré trente minutes ou plus d’éveil après le début du sommeil présentaient un risque de cancer de la prostate 15 à 20 % plus élevé par rapport aux hommes qui avaient moins de trente minutes d’éveil après s’être endormis.

Cette association suggère que les troubles du sommeil pourraient constituer un facteur de risque important pour cette maladie. Les scientifiques avancent que les perturbations du rythme circadien pourraient être responsables de cette corrélation.

Cette perturbation réduit les niveaux de mélatonine, et des études antérieures ont déjà établi un lien entre des niveaux réduits de mélatonine et un risque accru de cancer. Les chercheurs en appellent à la poursuite des recherches pour mieux décrypter cette relation et identifier les interventions possibles pour réduire ce risque.

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