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Cannabis thérapeutique : focus sur trois pathologies graves
Certains pays d’Europe, comme la Finlande ou l’Italie, autorisent le cannabis thérapeutique pour traiter des pathologies particulières – le cancer, la sclérose en plaques ou le glaucome, en l’occurrence. Voyons comment fonctionnent les cannabinoïdes ici.
Face au cancer et ses symptômes…
Des études ont montré une activité anti-tumorale liée au THC et au CBD. Les mécanismes relevés par les chercheurs sont notamment une stimulation de la mort cellulaire programmée par la cellule cancéreuse (apoptose), le blocage de la division des cellules cancéreuses ou encore l’inhibition de l’accroissement des vaisseaux sanguins vers la tumeur pour la nourrir (angiogenèse).
Des résultats très encourageants mais récents, qui ne suffisent pas, pour l’heure, à avérer totalement l’activité anti-tumorale du cannabis. Les autorités françaises ont néanmoins déjà pu entrevoir l’intérêt de développer la recherche sur le cannabis thérapeutique. Les États-Unis investissent déjà massivement en ce sens.
En attendant l’évolution juridique dans notre pays, il est des indications thérapeutiques avérées de l’usage du cannabis thérapeutique dans le cadre du cancer – qui n’est pas une maladie, mais une kyrielle de formes pathologiques contre lesquelles doit lutter notre organisme.
Les cannabinoïdes agissent ainsi avantageusement sur les nausées et vomissements, stimulent l’appétit, atténuent les douleurs, favorisent le sommeil, apaisent l’anxiété et la dépression et potentialisent l’humeur. Là encore, nous le répétons, il s’agit d’un dosage médical.
En outre, le cannabis thérapeutique en est toujours à ses balbutiements (bien que la plante soit mentionnée dans le Shennong bencao jing, un traité de médecine publié par l’empereur Shen Nong il y a… 4 700 ans !). Il serait donc cavalier et contre-productif de prétendre à des réponses thérapeutiques universelles. D’où l’importance des recherches.
… et face aux ...
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