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Agir en conscience pour mémoriser le positif
Un quart de la population souffre de dépression, deux tiers dort moins bien, les urgences psychiatriques débordent. La grand-mère isolée, le célibataire empêché, l’employé en télétravail avec ses trois enfants, le patron de bar pourtant toujours enjoué, etc. Chacun a son histoire à raconter, certes, mais la détresse psychique concerne tout le monde, vous et moi aussi.
(Partie III)
Eric Berne, une référence de l’analyse transactionnelle en psychologie, définit la conscience comme le fait de « savoir ce qui se passe maintenant, et à travers nos cinq sens ». Précisons qu’il nous faut 3 à 5 fois plus d’éléments positifs dans une journée que de négatifs. Or, il y a beaucoup d’éléments positifs, auxquels on s’habitue tant ils ne représentent pas un intérêt s’ils ne mettent pas notre survie en cause. On doit ce processus au cerveau reptilien (prévu pour la survie) qui exerce le plus souvent une domination sur le choix de stockage d’expériences. La mémorisation est en pratique distribuée de manière implicite ou explicite. Dans la mémoire implicite, le cerveau range tout ce qui est négatif, les peurs et les réflexes. C’est une mémoire à très long terme. A contrario, la mémoire explicite traite le positif, c’est-à-dire qu’une expérience positive y reste tant que l’on se concentre dessus. Un plaisir sans conscience n’est pas un plaisir, mais justement l’absence de plaisir. Pour augmenter sa capacité d’inscrire des choses positives dans la mémoire implicite, il importe de les considérer comme de véritables expériences par le biais de cette combinaison : sentir l’agréable, développer le ressenti agréable et avoir l’intention de garder le sentiment agréable.
Le cerveau en constante modification…
Les expériences, comportements et pensées modèlent la structure de notre cerveau, c’est la plasticité cérébrale. Elle s’opère selon quatre procédés, dont le premier, la synaptogénèse, correspond à la création ou suppression de synapses ou à la modification de leur efficacité. Les neurones possèdent entre mille et dix ...
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