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Alzheimer et mode de vie : 20 semaines pour faire régresser les symptômes

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Touchant de plus en plus nos seniors, on pourrait croire que la maladie d’Alzheimer, et plus largement toute démence, est une fatalité. Cette nouvelle étude menée sur 50 personnes suggère tout le contraire, en montrant l’effet d’un programme suivi pendant 20 semaines pour améliorer sa mémoire, son langage et ses facultés d’apprentissage.

De plus en plus de preuves viennent étayer la thèse de l’impact non négligeable du mode de vie sur la maladie d’Alzheimer (MA). Dans ce contexte, la première étude clinique randomisée et contrôlée, avec un protocole intensif et transdisciplinaire proposé à des personnes atteintes de la MA, a été publiée en juin 2024 dans la revue Alzheimer’s Research & Therapy (1). Le but était de déterminer si des changements intensifs du mode de vie étaient capables d’apporter des bénéfices réduisant significativement la progression des troubles cognitifs (apprentissage, langage) ou de la démence précoce chez des personnes qui avaient eu préalablement un diagnostic de MA.

Quels sont les facteurs de risque d'Alzheimer?

Il existe plusieurs facteurs de risque, modifiables pour certains, qui contribueraient à environ 40% de l’ensemble des cas de démence (dont les malades d’Alzheimer) en les déclenchant ou les aggravant. Parmi ceux-ci, citons l’hypertension, le tabac, le diabète de type 2, l’obésité, la dépression, le régime alimentaire déséquilibré, la sédentarité, le stress émotionnel et l’isolement social. Les mécanismes d’action impliqués dans la MA seraient notamment l’inflammation chronique, le stress oxydant, la résistance à l’insuline, le raccourcissement des télomères et l’hyperactivité du système sympathique, parmi d’autres.

Une grande étude menée à Chicago (2) sur des individus âgés de 65 ans au minimum avait déjà montré que le fait de manger beaucoup de légumes réduisait le risque de MA de 38%, et que ceux qui consommaient des sources d’omégas 3 au moins une fois par semaine voyaient leur risque diminuer de 60%.

Un programme en 20 semaines

Dans l’étude en question, plusieurs changements étaient proposés aux 51 participants atteints de MA, dont l’âge moyen était de 73,5 ans :

  • Régime alimentaire

L’alimentation était à dominante végétale, riche en aliments complets, peu ou pas transformés, riche en sucres complexes, fibres, vitamines et minéraux (fruits, légumes,  ...

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