Accueil Conseils santé Dormir six heures par nuit, c’est un minimum !
Dormir six heures par nuit, c’est un minimum !
Une équipe américaine d’épidémiologistes vient de montrer que sur près de 2 000 adultes en bonne santé et bien éduqués, les 42 % ayant passé au moins une nuit d’une durée de moins de six heures au cours de la huitaine précédente étaient de moins bonne humeur, plus nerveux et plus irritables que les autres ; et qu’il suffisait de trois nuits seulement à ce régime pour voir une détérioration importante du bien-être mental et physique !
Une autre étude franco-britannique, parue en avril, s’est intéressée aux durées de sommeil autorapportées des 7 959 adultes britanniques de la cohorte Whitehall II, de 1985 à 2016. Les chercheurs ont évalué leur durée de sommeil moyenne à 50, 60 et 70 ans. Parmi les membres de la cohorte, 521 avaient développé une démence à la fin de la période d'étude en 2019. Les chercheurs ont ainsi pu évaluer et confirmer le risque de développer un tel trouble au regard des durées de sommeil antérieures. Résultat : des durées moyennes de sommeil courtes (moins de six heures) autour de la cinquantaine étaient bien associées à un risque accru de démence sénile plus tard. Cette association était indépendante de la coexistence d’autres facteurs de risque potentiels comme la santé mentale, cardiaque, ou les conditions de vie.
S’il est impossible de confirmer que démence sénile et nuits courtes sont directement liées (répétons une fois de plus que corrélation n’est pas causalité), il y a aujourd’hui de bonnes raisons de penser qu’une bonne hygiène de sommeil est aussi bonne pour la santé du cerveau !
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Références
« Association of sleep duration in middle and old age with incidence of dementia », Nature Comminication, avril 2021.
« Naturally Occurring Consecutive Sleep Loss and Day-to-Day Trajectories of Affective and Physical Well-Being », Annals of Behavioral Medicine , juillet 2021.
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