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Perte de mémoire, donner de l'énergie à son cerveau
Bien souvent, on assimile à tort le défaut d’attention aux pertes de mémoire. Il s’agit en effet de deux choses distinctes, et il faut en fait différencier la mémoire de l’attention.
On devra s’inquiéter lorsqu’on n’arrive plus à se rappeler des événements récents ou lorsque la semaine ou le mois qui précède sont complètement tombés dans l’oubli.
De même si vous faites répéter les questions que l’on vient de vous poser sans pour autant connaitre une perte d'audition, il y aura matière à se préoccuper d’un éventuel trouble plus sérieux de la mémoire. Dans ce cas, il sera alors nécessaire de consulter un neurologue spécialiste de la maladie d’Alzheimer afin de faire un bilan complet et de diagnostiquer une éventuelle pathologie.
Dans un premier temps, vous pouvez commencer par faire travailler votre mémoire. Tout d’abord, en augmentant ses capacités d’attention et de concentration par la méditation. Cette technique permet en effet de centrer son attention, de la renforcer et d’être plus à l’écoute de soi et des autres.
De l’énergie pour le cerveau
Pour conserver une bonne mémoire, il est bon également de ne pas être carencé, car le cerveau a besoin d’énergie et d’antioxydants pour fonctionner sainement. Les phospholipides lui apportent l’énergie dont il a besoin. Ainsi, on peut conseiller la prise d'huile de krill (EPA/DHA d'origine marine). Celle-ci contient à la fois un antioxydant puissant (augmente la plasticité cérébrale, favorise le maintien des jonctions entre les cellules et diminue les risques d’oxydations et de dégénérescence) et un concentré de phospholipides marins, notamment la phosphatidylcholine riche en oméga 3 (un composé qui renferme à la fois du phosphore, des oméga 3 DHA et de la choline). À noter que c’est uniquement sous forme de phospholipides que les oméga 3 et la choline peuvent pénétrer le cerveau pour le nourrir. 30 % du cerveau en est ainsi constitué.
Des études probantes
Des études scientifiques ont ainsi pu montrer qu’un régime apportant de la choline améliore les capacités de mémoire : augmentation à la fois de la mémoire verbale, de la mémoire visuelle, de l’apprentissage verbal et de la fonction exécutive. Les auteurs ont également prouvé que cela limite la sclérose cérébrale (le rapetissement du cerveau, l’une des causes de pertes de mémoire à long terme).
Parmi les autres nutriments utiles en cas de diminution de la mémoire, il y a également le fer, le magnésium, les vitamines B, dont la carence engendre ces troubles. En effet, vitamines B et magnésium sont directement liés aux mécanismes qui préservent et font travailler la mémoire, en plus d’être utiles à de nombreuses autres fonctions neuronales.
Une question d’attention
Vous perdez régulièrement vos clés ou vous ne vous souvenez plus de ce que vous étiez venu chercher dans votre cuisine ? Faut-il s’inquiéter ? « Ces difficultés reflètent une inattention ou l’oubli de gestes réalisés automatiquement. Ce n’est pas inquiétant », explique le Dr Bernard Croisile, neurologue aux Hospices civils de Lyon. La première étape du fonctionnement de notre mémoire correspond à l’enregistrement d’informations. Quand on ne se rappelle plus où on a mis ses clefs, c’est simplement qu’on n’a pas enregistré le lieu où on les a posées. Même chose quand on oublie d’aller acheter du pain parce qu’on nous l’a demandé pendant que l’on repassait le linge. Le cerveau étant déjà concentré sur une chose, il ne peut mémoriser la deuxième information, faute d’attention suffisante.
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