Accueil Actualités Boire suffisamment réduirait les risques d’insuffisance cardiaque
Boire suffisamment réduirait les risques d’insuffisance cardiaque
Une étude américaine conduite au National Heart, Lung and Blood Institute de Bethesda (USA) et relayée par la Société européenne de cardiologie suggère que boire suffisamment d’eau tout au long de sa vie contribuerait à prévenir, ou au moins ralentir, le développement d’une insuffisance cardiaque.
Pour mémoire, l’insuffisance cardiaque consiste en un affaiblissement du cœur qui n’a plus la tonicité nécessaire pour assurer normalement son travail de propulsion du sang dans l’organisme. Elle résulte en général d’une rigidification ou d’une dilatation anormale du muscle cardiaque. Chaque contraction est alors moins efficiente.
La circulation se faisant moins bien, le cœur compense en accentuant ses contractions et en augmentant son rythme, ce qui le fatigue encore davantage. Avec l’avancée en âge, les fonctions d’élimination des reins ont tendance à ralentir, l’organisme s’encrasse de plus en plus, ce phénomène alimente un cercle vicieux tendant à rendre l’insuffisance chronique.
Les recommandations concernant l’hydratation varient de 1,6 à 2,1 litres de liquide par jour pour les femmes, et de 2 à 3 litres pour les hommes. Mais les populations de par le monde sont loin d’atteindre même les niveaux inférieurs de ces fourchettes, favorisant ainsi la rétention d’eau et l’activation progressive du processus qui conduit à l’insuffisance cardiaque.
Lire aussi Rétention d'eau : dégonflez-vous, pour une fois
L’étude a évalué chez 15 792 adultes, durant 25 ans, l’évolution des concentrations sanguines en sodium en tant qu’indicateur prédictif de l’état de déshydratation et donc du risque d’insuffisance cardiaque et d’épaississement des parois du ventricule gauche, la chambre propulsive principale du cœur.
Résultat : au bout des 25 ans, les niveaux sanguins en sodium les plus élevés étaient associés à la fois à l’insuffisance cardiaque et à l’hypertrophie du ventricule gauche, même après correction de l’influence d’autres facteurs de risque tels l’âge, la pression artérielle, la fonction rénale, le taux de cholestérol ou encore la glycémie.
L’étude révèle que le risque cardiaque commence à augmenter quand le sodium sanguin excède 142 mmol/L à partir de la cinquantaine. Les chercheurs remarquent que ce seuil se situe, malheureusement, dans la fourchette des taux considérés comme normaux dans le cadre d’un bilan sanguin (entre 135 et 145 mmol/L).
Source :
Pour mémoire, l’insuffisance cardiaque consiste en un affaiblissement du cœur qui n’a plus la tonicité nécessaire pour assurer normalement son travail de propulsion du sang dans l’organisme. Elle résulte en général d’une rigidification ou d’une dilatation anormale du muscle cardiaque. Chaque contraction est alors moins efficiente.
La circulation se faisant moins bien, le cœur compense en accentuant ses contractions et en augmentant son rythme, ce qui le fatigue encore davantage. Avec l’avancée en âge, les fonctions d’élimination des reins ont tendance à ralentir, l’organisme s’encrasse de plus en plus, ce phénomène alimente un cercle vicieux tendant à rendre l’insuffisance chronique.
Les recommandations concernant l’hydratation varient de 1,6 à 2,1 litres de liquide par jour pour les femmes, et de 2 à 3 litres pour les hommes. Mais les populations de par le monde sont loin d’atteindre même les niveaux inférieurs de ces fourchettes, favorisant ainsi la rétention d’eau et l’activation progressive du processus qui conduit à l’insuffisance cardiaque.
L’étude a évalué chez 15 792 adultes, durant 25 ans, l’évolution des concentrations sanguines en sodium en tant qu’indicateur prédictif de l’état de déshydratation et donc du risque d’insuffisance cardiaque et d’épaississement des parois du ventricule gauche, la chambre propulsive principale du cœur.
Résultat : au bout des 25 ans, les niveaux sanguins en sodium les plus élevés étaient associés à la fois à l’insuffisance cardiaque et à l’hypertrophie du ventricule gauche, même après correction de l’influence d’autres facteurs de risque tels l’âge, la pression artérielle, la fonction rénale, le taux de cholestérol ou encore la glycémie.
L’étude révèle que le risque cardiaque commence à augmenter quand le sodium sanguin excède 142 mmol/L à partir de la cinquantaine. Les chercheurs remarquent que ce seuil se situe, malheureusement, dans la fourchette des taux considérés comme normaux dans le cadre d’un bilan sanguin (entre 135 et 145 mmol/L).
Source :
“Increased risk of heart failure is associated with chronic habitual hypohydration that elevates serum sodium above 142 mmol/l suggesting lifelong optimal hydration as preventive measure”, 24 août 2021.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
Qualité de l'eau et eau de qualité
Faut-il boire moins d'eau ?
Stéphane Dumortier
Quelle eau boire ?
L'autocompassion : bonne pour la tête, mais aussi pour le cœur
Zinc, protéines et vitamine B3 pour la santé de votre cœur
Un œuf par jour pour votre coeur