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Troubles du rythme : les médecines alternatives entrent en jeu

Article paru dans le journal nº 28

De nombreuses thérapies naturelles permettent d'améliorer les troubles du rythme cardiaque et il existe quelques études qui confirment cette analyse. Toutefois, la plupart des études citées ci-dessous souffrent de certains travers par rapport aux critères actuellement exigés par les grandes instances scientifiques, entre autres le manque de groupe contrôle adéquat et la taille trop petite des populations étudiées.

La raison principale de ces faiblesses est le coût exorbitant du respect des normes actuelles, un défi que seuls les organismes très fortunés peuvent relever, au nombre desquels les grandes firmes pharmaceutiques. Alors, même si la rigueur scientifique n’est pas strictement assurée, la pérennité des médecines traditionnelles reste toujours le meilleur garant d’une certaine efficacité comme d’une bonne tolérance.

L’acupuncture

Des quelques études disponibles, il ressort que la rééquilibration de la circulation de l’information dans les méridiens de santé est au moins aussi efficace que les traitements conventionnels.

  • La stimulation du point Nei Guan pendant 10 séances à raison d’une séance par semaine est efficace aussi bien dans les formes paroxystiques que permanentes de la FA[1].
  • Afin d’établir son efficacité dans la cardioversion, l’acupuncture a été comparée à l’injection intraveineuse d’amiodarone : elle s’est révélée plus efficace (85% de bons résultats versus 67,5%), plus rapide (40 minutes au lieu de 50) et parfaitement tolérée[2].
  • L’effet à un an d’une série de 10 séances - pratiquées à la suite d’une cardioversion électrique, à raison d’une séance par semaine - est équivalent à celui observé avec la prise quotidienne d’amiodarone par voie orale : même taux de rechutes, mais une tolérance parfaite avec l’acupuncture[3].

La phytothérapie chinoise

Au terme de deux mois d’expérimentation, la prise de Shensongyangxin s’est avérée aussi efficace que le traitement par propafénone dans le cadre de la FA paroxystique, avec une tolérance bien meilleure (1,8 % d’effets indésirables contre 8,2%)[4].

La médecine ayurvédique

Elle aussi revendique une certaine efficacité dans les troubles du rythme cardiaque, mais il ne semble pas exister d’études modernes à ce sujet.

Le yoga

Une seule étude exploitable à ce jour : en seulement 3 mois, la pratique régulière de yoga - à raison de 2 séances d’une heure chaque semaine - induit chez les personnes présentant une FA paroxystique, une nette amélioration des symptômes, moins d’épisodes de tachycardie, une diminution des chiffres tensionnels quand ceux-ci étaient élevés, une réduction de l’anxiété et des manifestations dépressives[5].

La nutrithérapie

Son intérêt ne cesse de croître avec le nombre d’études qui sont consacrées depuis quelques années à l’impact des carences micronutritionnelles sur la fonction cardiaque.

  • Les acides gras oméga 3

Parmi les études publiées, certaines ont été faites à partir d’Omacor, un complexe d’esters éthyliques d’acides oméga 3 synthétisé à partir d’huile de poissons et, grâce à cette pirouette considéré un médicament à part entière et non comme un complément alimentaire. La prise régulière d’Omacor ne réduit toutefois pas le risque de récidive au cours de la FA paroxystique[6].

L’EPA (acide eicosapentaénoïque), quant à lui, connu pour son action anti-inflammatoire, a montré son efficacité en réduisant le pouvoir arythmogène des ...

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