Accueil Polémiques Gestion de la crise du Covid-19 : Un traitement délétère ?
Gestion de la crise du Covid-19 : Un traitement délétère ?
La définition de la santé que donne l’OMS est particulièrement savoureuse : « un état de complet bien-être physique, mental et social ». Ça commence mal. D’autant qu’elle insiste sur le fait que la santé « ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on est loin du compte. À la lecture de cette définition, on peut affirmer que si nous ne sommes pas tous tombés malades du Covid-19, la lutte engagée contre ce virus est un remède aux effets secondaires aussi fréquents que délétères, et à la balance bénéfice-risque douteuse. Le bien-être mental ? C’est une catastrophe. Sur le site vie-publique.fr on apprenait, le 2 juin, que le ministère du Travail a diligenté une enquête statistique avérant que la santé psychique des travailleurs s’est fortement dégradée : 30 % se déclarent en état psychique altéré, et ils sont 50 % d’actifs dont les conditions de travail se sont dégradées. Au menu des plaintes : travail plus intense depuis la crise sanitaire et horaires décalés. Sans parler de l’intensité émotionnelle qui pousse un travailleur sur quatre à admettre être « bouleversé, secoué, ému dans son travail » plus souvent qu’auparavant. Sur le site santepubliquefrance.fr la mise à jour des données de l’enquête CoviPrev (fin juin 2021), révèle que 15 % des Français souffrent d’un état dépressif (+ 5 points par rapport au niveau hors épidémie), 19 % d’un état anxieux (+ 5 points), 66 % déclarent des problèmes de sommeil au cours des huit derniers jours (+ 17 points) et 9 % ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année (+ 4,5 points). Parmi lesdits Français de l’étude, ce sont les 18-24 ans qui sont les plus touchés. Ironie du sort, car s’ils sont moins – si ce n’est pas – touchés par les formes graves du Sars-Cov-2, ils prennent violemment dans les gencives les moyens pour s’en prémunir. Et l’étude CoviPrev de conclure que les mesures prises pour contrôler la situation épidémique « ont affecté de façon importante la santé mentale de la population, en particulier en termes de symptomatologie anxiodépressive ». Quant à la santé sociale, elle ne vaut guère mieux. En janvier, c’est encore sur le site vie-publique.fr que l’on a pu lire : « La crise accentue les vulnérabilités sociales et fait basculer des foyers dans la précarité. Les enfants et les jeunes sont particulièrement touchés. La France compte 2,9 millions de mineurs en situation de pauvreté (soit 21 %). Les moins de 30 ans représentent 35 % de la population et près de 50 % des personnes pauvres. » Nous verrons ce que donneront les prochaines études concernant l’impact du pass sanitaire sur notre santé, mais d’ores et déjà, on ne peut que déplorer son but, avoué par un conseiller ministériel (Libération, 21 juillet) : « Primauté aux vaccinés et vie de merde pour les non-vaccinés ». On repassera pour la République « indivisible ».
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