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Sciences-fictions
Qui aurait pu imaginer, en janvier dernier, la période sidérante que nous nous apprêtions à traverser après l’arrivée du Covid-19 ? Le spectre continuel de l’infection, l’omniprésence de la peur, le bouleversement généralisé de nos routines quotidiennes à l’échelle du monde, l’interminable « suspension temporaire » de nos libertés de mouvement ou de réunion, l’obtention parfois violente de notre consentement par les gouvernants au nom de l’intérêt général. Malgré les avertissements récurrents des spécialistes de l’environnement et des zoonoses, on se dit que tout ça restait décidément « imprévisible » et « inimaginable ». Et pourtant… dans un texte intitulé « Vers la civilisation du couvre-feu », voilà ce qu’écrivait le pianiste et animateur radio belge Marc Moulin, le 27 avril 2003, soit il y a quasi vingt ans :
« Je nous vois déjà dans vingt ans. Tous enfermés chez nous. Claquemurés (j’adore ce verbe, et ce n’est pas tous les jours qu’on peut le sortir pour lui faire faire un petit tour). Les épidémies se seront multipliées : pneumopathie atypique, peste aviaire, et toutes les nouvelles maladies. Et l’unique manière d’y échapper sera de rester chez soi. Et puis il y aura toujours plus de menaces extérieures : insécurité, vols, attaques, rapts et agressions – puisqu’on aura continué de s’acharner sur les (justes) punitions en négligeant les (vraies) causes. Et le terrorisme, avec les erreurs à répétition des Américains, sera potentiellement à tous les coins de rue. La vie de « nouveaux prisonniers », que nous mènerons alors, sera non seulement préconisée mais parfaitement possible, et même en grande partie très agréable. Grâce au télétravail qui nous permettra de bosser à la maison tout en gardant les enfants (qui eux-mêmes suivront l’école en vidéoconférence). Grâce à Internet qui nous épargnera bien des déplacements : on n’aura plus besoin ni de poster les lettres, ni d’acheter un journal « physique », ni d’aller faire la file dans les administrations. […]. Dans les rues, il ne restera plus que des chiens masqués qui font seuls leur petite promenade (pas de problème, sans voitures), et du personnel immigré sous-payé, en combinaison étanche, qui s’occupera de l’entretien des sols et des arbres. D’autres s’occuperont de la livraison de notre caddy de commandes à domicile. Alors nous aurons enfin accompli le dessein de Big Brother. Nous serons des citoyens disciplinés, inoffensifs, confinés, désocialisés. Nous serons chacun dans notre boîte. Un immense contingent de « je », consommateurs inertes. Finie l’agitation. Finie la rue. ».
Cette prophétie crépusculaire troublante devait, à l’époque, sembler de la pure science-fiction… Alors que nous sommes entrés aujourd’hui de plain-pied dans cette « fiction » – où dominent l’hystérie collective, le racket émotionnel généralisé et les guerres économiques invisibles de Big Pharma – déméler le vrai du faux est devenu de plus en plus difficile. Nous espérons pouvoir vous y aider chaque mois, sans tabou ni complaisance.
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