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Déprime : faites la détox du cerveau
En février, c’est encore l’hiver, il fait froid et la déprime est dans l’air, alimentée par le manque de soleil et de chaleur qui commence à se faire ressentir. On est un peu déprimé, et c'est logique. Mais en mars, le soleil réapparaît, le printemps pointe son nez et le moral s'améliore d'un coup pour la plupart des gens.
Ce n'est pas votre cas ? Vous ne parvenez pas à sortir la tête de l'eau ? Peut-être même avez-vous eu recours à des antidépresseurs cet hiver ?
Dans ce cas, c'est votre cerveau qui est intoxiqué par les médicaments, les additifs alimentaires, les résidus de blé ou de lait... et l'arrivée du printemps est le meilleur moment pour procéder à une détox salutaire.
« Va voir ton médecin pour qu’il te donne
un truc léger ! »
C’est peut-être le conseil que vous a donné votre entourage lorsque vous leur avez dit que ça n'allait pas. Ils ont cru bien faire, mais ils vous ont envoyé à l'abattoir. Il y a une bonne dizaine de médicaments sur le marché que les médecins peuvent prescrire dans un cas de diagnostic de dépression. Anxiolytiques, neuroleptiques, hypnotiques, régulateurs d’humeur, antidépresseurs... il y a sûrement quelque chose qui vous convient. On vous dira par exemple que tel ou tel médicament n’est pas trop dosé pour que vous soyez rassuré, mais votre médecin vous dira-t-il que ces médicaments provoquent des addictions, des troubles divers, des nausées, des bouffées délirantes et parfois même des pulsions suicidaires ? Sûrement pas. Pourtant, c’est la sinistre vérité.
Vous risquez d'en prendre pour perpette
Lorsque la déprime ne faiblit pas alors que vous constatez que le moral s'améliore chez tout le monde autour de vous, je comprends que l'on puisse être tenté par les psychotropes... Pour être comme tout le monde. Ce serait une grave erreur car vous risquez de le regretter toute votre vie.
Vous êtes quand même tenté ? Alors je vous le redis : c’est le risque d’entrer dans un enfer de toxicomane, assommé par les médications multiples, sans compter que le sevrage sera long et douloureux. Savez-vous qu'il faut attendre 2 semaines avant que les effets bénéfiques des antidépresseurs se fassent sentir ? Et savez-vous que les effets secondaires, eux, sont quasiment immédiats. Savez-vous que près de 90% des dépressifs ne tirent pas un avantage cliniquement significatif des antidépresseurs qu’on leur prescrit. Est-il, dès lors, vraiment nécessaire, lorsqu’on ne souffre pas d’une dépression sévère, de commencer un traitement si lourd ? Il faut savoir qu’en Angleterre et en Allemagne, 60% des dépressions sont traitées par des remèdes naturels.
Donnez le signal du renouveau au cerveau
Et si votre déprime n'était qu'une conséquence de l'encrassement, que dis-je de l'empoisonnement de votre cerveau par une foule de substances nocives venues de l'alimentation, de la pollution ou des médicaments ? C'est une hypothèse qu'il faut explorer avant d'avoir recours aux traitements médicamenteux. Si vous pensez être dans ce cas, voici notre protocole de détox du cerveau (faites-le pendant au moins trois semaines).
1) Banissez tout les poisons de votre assiette
- Mangez bio, si possible cru (au moins les fruits et les légumes que l'on emploie dans les crudités) ou cuit à basse température.
- Evitez toutes les céréales (le pain, bien entendu, mais aussi le muesli du matin, même bio). Privilégiez le riz, le quinoa et l’amarante qui vous apporteront les acides aminés dont vous avez besoin.
- Mangez surtout des fruits et des légumes, supprimez la viande quelques temps et même le poisson (rempli de mercure).
- Supprimez tous les produits laitiers.
- Ne lésinez pas sur les bonnes huiles (sésame ou olive/colza par exemple) ni sur les fruits secs (qui coupent la sensation de faim).
Attention, il faut savoir que les mécanismes cérébraux les plus puissants seront à l'oeuvre pour vous demander encore et encore les poisons qui, pourtant, intoxiquent le cerveau. C'est étonnant, mais on le constate chez tous les drogués. A l'inverse, tenir bon est un message important pour le mental.
2) Exposez votre visage au soleil
Le manque de lumière est souvent en cause dans les cas de dépression, alors profitez de chaque rayon de soleil. Comprenez bien, il ne s'agit pas de relancer la production de vitamine D, mais d'éclairer votre visage pour déconnecter le mental. La luxthérapie pratiquée avec un appareil qui diffuse une lumière blanche peut provoquer le même effet, mais la lumière du jour est, dans notre détox du cerveau, plus efficace.
3) Utilisez les arômes pour agir sur le mental
Il existe de nombreux compléments alimentaires qui agissent sur la dépression. Nous en avons décrits plusieurs dans nos colonnes et je vous renvoie donc à ces articles (voir ici). Mais la solution qu'il faut privilégier dans la détox du cerveau est une solution aromatique, ce qui signifie qu'elle s'adresse directement au mental.
Dans cette optique, on pourrait s'orienter vers des huiles essentielles aux propriétés relaxantes ou dont l'odeur stimule l'énergie. Mais je vous propose plutôt de vous orienter vers des huiles essentielles ayant une action démontrée sur les problèmes de dépression.
- L’huile essentielle d’épinette noire est un neurotonique - riche en sesquiterpènes et en esters terpéniques - qui agit comme la cortisone. Elle améliore le système immunitaire, la relaxation et contribue à diminuer des sensations de sevrage médicamenteux chez le patient dépendant.
- L’huile essentielle de pamplemousse est riche en limonène qui joue un rôle dans la détoxification du sang et favorise l’élimination des déchets, la diminution de l’irritabilité et stimule le système immunitaire. L’huile essentielle de pamplemousse bio limiterait aussi l’absorption des psychotropes et contribuerait également au sevrage médicamenteux.
- L’huile essentielle de cataire citronnée est calmante, sédative, relaxante et antispasmodique. Elle est conseillée en cas de fatigue nerveuse. Elle agit sur le système nerveux central en diminuant la douleur et a, en outre, un rôle puissant contre l’inflammation.
- L’huile essentielle de valériane est un apaisant et un tranquillisant qui aide à l’endormissement et diminue l’hyperactivité. La valériane contient de l’acide valérénique et du bornéol qui agissent positivement sur le principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central, le GABA (acide gamma-amino-butyrique). La médecine chinoise utilise le bornéol contenu dans la racine de valériane comme anesthésique et comme antalgique car il provoque une légère sédation. L’acide valérénique pourrait donc lutter contre les troubles du sommeil en rétablissant le rythme veille-sommeil.
Ces huiles essentielles sont rassemblées dans la formule d'un complément appelé Psyc'aroma (vous pouvez vous en procurer dans certaines Biocoop ou sur Internet) dont l'emploi, en cure de sevrage médicamenteux, semble donner de bons résultats. Ce complément est réalisé sur une base d'huile de Périlla bio qui, elle-même, est traditionnellement utilisée en médecine chinoise pour traiter la dépression. Elle permet de préserver le système immunitaire, le système nerveux et cardio-vasculaire. Riche en acide alpha-linolénique, elle stimule la connexion entre les neurones. Ce sont les acides gras polyinsaturés de l’huile de périlla qui auraient une action positive sur les états dépressifs.
C'est le moyen le plus doux de retrouver sérénité, bien être et stabilité émotionnelle et cela, tout naturellement et sans traitement intrusif.
4) Pratiquez la cohérence cardiaque
Nous en avons déjà parlé dans ces colonnes. Outre le fait qu'elle favorise une bonne oxygénation du cerveau et règle les troubles du rythme cardiaque, cette technique très simple de respiration relaxe l'enveloppe du coeur, appelée péricarde, connue depuis des millénaires en médecine chinoise qui la considère comme le centre du Shen (terme qui englobe en chinois les émotions, la conscience, l'esprit et le psychisme). si cela vous convient mieux, vous pouvez également pratiquer la méditation.
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