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Quand et comment consommer de l’eau ?
En Occident, les vertus de notre époque promettent l’accès à une eau dite potable. Une attitude à la fois confiante et confortable permettant de ne pas avoir à se soucier de sa qualité. Mais quels sont les critères qui déterminent ses vertus ? L’eau minérale est-elle meilleure que celle du robinet ? Notre état des lieux sur cette source de toute vie qui remplit de multiples fonctions dans l’organisme (partie 2).
Avoir conscience qu’avec une activité normale et un climat tempéré, nous perdons entre 2,5 et 3 litres d’eau par jour permet de mieux préserver la balance entre les pertes et les apports hydriques nécessaires à notre organisme. Ainsi, nous devons fournir, via une alimentation riche en légumes frais, une régulation des boissons (judicieusement sélectionnées et réparties) et la consommation d’eau claire, là aussi entre 2,5 et 3 litres d’eau, chaque jour à répartir selon les temps de la journée et les prises de repas.
Ne pas attendre d’avoir soif
Le corps prévoit une réaction pour avertir qu’il est en état de déshydratation : c’est la soif. Pourtant le fait d’attendre la soif inflige au corps une situation limite. Dans les recommandations, la quantité globale d’eau nécessaire à un adulte de taille moyenne, vivant en région tempérée et ne fournissant pas d’effort physique particulier, est d’environ 2,5 litres par jour : 1 litre apporté par les aliments et 1,5 litre par les boissons. En réalité, une alimentation constituée de plats préparés ou pauvre en légumes frais n’apporte que très peu d’eau, alors qu’elle en réclame amplement plus pour la digestion et l’élimination des toxines inhérentes. De même, toutes les boissons n’assurent pas un apport hydrique équivalent.
Quand faut-il s’hydrater ?
Selon le moment de la journée, les temps digestifs et l’activité pratiquée, l’eau optimise ou dessert les opérations organiques en cours.
- Par exemple, le matin, au réveil, le corps a subi un jeûne sec de plusieurs heures. Aussi le besoin d’hydratation est réel, même si la soif ne se fait pas sentir. Un grand verre d’eau à ce moment permet notamment de mobiliser les liquides humoraux (sang, lymphe, liquides intra et extra-cellulaires, évacuation des mucosités).
- Est-il judicieux de boire en mangeant ? Beaucoup de personnes ne boivent qu’en mangeant car elles n’y pensent qu’à cette occasion (les besoins fondamentaux n’étant pas toujours au cœur des préoccupations lorsque le cerveau accorde la priorité à la tâche en cours), et la soif peut être plus intense, la digestion exigeant la présence d’eau que le corps devra fournir lui-même. En effet, la procédure digestive suppose la mise en place de divers procédés de découpage pour l’assimilation des nutriments, tout en évacuant les parties non assimilables (sous forme de fèces) ou inutiles (via les émonctoires). L’eau est indispensable pour ces opérations, et est aussi le support du résultat de ce découpage, entrant par le biais des parois intestinales pour rejoindre le sang et la lymphe. Pareillement, l’utilisation des molécules obtenues est, pour partie, fondée sur des processus d’hydrolyse.
Dès lors, pour chaque digestion l’organisme fournit de l’eau, dès la cavité buccale (salive), dans l’estomac, l’intestin grêle, le côlon, pour l’élaboration de la bile et l’excrétion de sels pancréatiques, favorisant de la sorte le transit des aliments et des nutriments. Toutefois, cela ne signifie pas qu’il faut boire beaucoup d’eau en mangeant. Il faut surtout en avoir consommé suffisamment avant pour que le corps puisse fournir ce qu’il faut le moment venu. Un ou deux verres en début ou durant le repas suffisent, alors qu’une trop grande quantité d’eau peut diluer les sucs gastriques qui garantissent, par exemple, une bonne dégradation des protéines dans l’estomac. Dans ce cas, la digestion de certains macro-éléments sera pénalisée.
- Répartir le reste de l’eau dans la journée, et adapter selon d’autres paramètres : le climat (chaleur, vent, froid, sécheresse) augmente les besoins, les activités physiques et professionnelles, l’air conditionné, les pollutions atmosphériques…
- Enfin, les nourrissons et les personnes âgées ont un besoin en eau plus important, tout comme les malades (diarrhées, rhumes, états grippaux), les individus atteints d’affections diverses (diabète).
Boire chaud et froid
C’est une question de tempérament, de vitalité et de saison.
En général, on a tendance à consommer trop de boissons chaudes en hiver, au détriment de la consommation d’eau claire, alors que ce n’est pas un effort en été. C’est un phénomène naturellement influencé par le sentiment de chaleur dans le corps et par l’absence de mouvement, ralentissant la circulation, la distribution et la production de chaleur.
Cependant, si l’on souhaite apporter une dimension thérapeutique à l’eau, il est pertinent de savoir qu’elle augmente la diurèse (travail d’élimination par les reins) lorsqu’elle est froide, alors qu’elle favorisera les éliminations par la peau lorsqu’elle est chaude (transpiration). Il est possible de privilégier un émonctoire plutôt qu’un autre si l’un d’entre eux est affaibli ou déjà sursollicité. On peut aussi renforcer ce travail rénal en plaçant une bouillotte de chaque côté du milieu du dos.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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