Vaincre les maladies chroniques par l’hydrotomie percutanée (Dr Bernard Guez)

Cela fait une vingtaine d’années que le Dr Guez a développé l’hydrotomie percutanée, technique consistant à injecter, entre autres, une solution saline physiologique (comme le soluté isotonique de Quinton) sous la peau. Il s’agit de réhydratation ciblée sur une lésion, apportant des oligo-éléments, des minéraux, des vitamines. Elle est un carrefour réunissant, entre autres, l’oligothérapie du Dr Picard, la mésothérapie du Dr Pistor et les travaux de Quinton sur les pouvoirs régénérateurs de l’eau de mer. Ce livre brille par sa clarté, dévoilant les fondamentaux, la pratique et les pathologies traitées par l’hydrotomie percutanée. Sur ce point, l’hydrotomie est, à l’instar de l’homéopathie, une médecine du terrain, et se veut une médecine régénérative. Comme en acupuncture, l’hydrotomie ne s’intéresse pas « aux symptômes ou aux noms d’une maladie mais aux problèmes biologiques et biochimiques de la douleur qui génèrent la lésion ». Concrètement sur la migraine par exemple, le Dr Guez considère les causes comme un « dysfonctionnement de l’unité de compétence neurovasculaire », la migraine résultant souvent d’un conflit mécanique entre la vertèbre et le nerf. Conséquence ? Une sécrétion de neuromédiateurs entraînant le phénomène migraineux, balançant entre augmentation et diminution du diamètre des vaisseaux sanguins. Pour soulager, voire guérir, l’hydrotomie propose d’actionner des leviers tels que l’hydratation, la micronutrition, l’action microcirculatoire, la chélation des métaux lourds et du calcium. Fort de ce paradigme, Bernard Guez dresse une liste impressionnante de pathologies que l’hydrotomie serait en mesure de traiter. En rhumatologie, en neurologie, en ORL, et la liste est encore longue. Toutefois l’auteur met en garde sur le fait que certains thérapeutes non formés proposent des soins de manière illégale. D’où l’importance d’avoir créé la Société internationale d’hydrotomie percutanée qui recense les officiels de la pratique.