Accueil Le syndrome de la serviette de plage
Le syndrome
de la serviette
de plage
Bonjour
Dans quelques semaines se tiendra à Paris ce que l'on appelle la COP21. De quoi s'agit-il ? C'est une énième conférence sur le climat présentée comme un sommet exceptionnel et dont on attend les plus grandes résolutions pour éviter le dérèglement climatique.
Alors on a sorti le grand jeu : des milliers de mètres carrés sont réquisitionnés au Bourget. On attend tous les chefs d'Etat du monde accompagnés d'un aréopage de conseillers.
Les chiffres sont pharaoniques 40 000 participants, 195 pays représentés. A Paris ça va être le ballet des cortèges officiels et des voitures blindées. Bref du grand spectacle.
Pour arriver à quoi ? Ben pas grand chose. Ceux qui s'intéressent à ces sujets ont en tête des noms de villes qui, elles aussi, ont rassemblé le gratin de la planète pour prendre des décisions importantes et sauver l'avenir de l'humanité.
Il y a eu Stockholm (en 72). Puis la conférence de Rio (en 92). Puis Le protocole de Kyoto (en 97). L'année dernière c'était à Lima. Nos dirigeants se rassemblent, c'est bien, et voilà 30 ans que cela dure, mais qu'avons nous fait réellement ? Presque rien. Les températures continuent d'augmenter, les émissions de gaz à effet de serre aussi, les capitales sont toujours plus polluées. On consomme toujours autant de matières pétrolières, on fabrique toujours autant de plastique.
En fait c'est ce que j'appelle le syndrome de la serviette de plage. On voit que la mer monte, on discute sur la vitesse de la marée, on surveille, mais on ne retire sa serviette que lorsque l'eau est presque au bord de la serviette et il suffit d'un seul moment d'inattention pour qu'elle soit trempée.
Pendant que la marée monte, d'autres sujets, moins globaux, mais plus concrets mettent la vie de l'humanité et même la planète en danger, de manière beaucoup plus concrète et beaucoup plus rapide. L'utilisation massive de pesticides, la consommation effrénée (et non nécessaire) de viandes et de poissons, l'agriculture intensive, le traitement des déchets industriels, la diffusion massive d'antibiotiques et d'hormones féminines sur l'ensemble de la planète, l'abus de l'emploi des ondes électromagnétiques…
Pendant que les huiles parlent de la manière dont il faudra construire les usines dans le futur et sur les problèmes posés par les réfugiés climatiques, il y a des sujets concrets, simples, sur lesquels nous pouvons avoir une action immédiate et beaucoup plus concrète en termes de préservation des espèces - dont la nôtre - et sur les équilibres fondamentaux - dont le nôtre.
Evidemment c'est moins glamour que de se réunir en grande pompes sous les ors de la république, mais ce serait sans doute beaucoup plus efficace. En fait il y a deux manières de voir le changement, ceux qui pensent qu'il doit être imposé d'en haut à grande échelle, et ceux qui pensent qu'il doit être opéré au niveau individuel.
En matière de santé, c'est pareil. Aujourd'hui on délègue tout. Le diagnostic, les examens, les traitements, leur prix. On fait confiance à l'Institution. Mais en procédant ainsi, on abandonne progressivement tout libre-arbitre... jusqu'au don de son corps à la science... jusqu'à la date et la forme de son accouchement...
Retrouver la liberté de juger et de décider pour soi-même est un difficile combat, notamment contre soi... J'espère que nous vous y aidons.
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