Edulcorants : un impact délétères sur le système cardiovasculaire et la mémoire

Afin de réduire les risques de surpoids, de diabète de type 2, d’accidents cardiovasculaires et de certains cancers en relation avec l’alimentation moderne trop riche en sucres rapides, des édulcorants de synthèses sont de plus en plus utilisés par l’industrie agroalimentaire, mais leur usage est-il aussi sain qu’on pouvait l’espérer ? Quelques études expérimentales chez l’animal suggéraient déjà que leur impact sur l’appareil cardiovasculaire pourrait être négatif. Une étude portant sur 103 388 participants de la cohorte NutriNet-Santé vient confirmer ces premiers soupçons : la consommation régulière de certains de ces produits – en particulier l’aspartame, l’acésulfame de potassium et le sucralose – est associée à un surrisque de mort par accident cardiovasculaire. Parallèlement, une étude menée sur le rat révèle que la consommation d’acésulfame de potassium, de saccharine ou de stévia pendant l’adolescence – alors que le cerveau n’a pas terminé sa croissance – induit une détérioration durable de la mémoire ! Que les édulcorants soient artificiels ou naturels, du fait de leur présence dans d’innombrables aliments industriels, la prévention la plus simple et la plus efficace est donc de renoncer définitivement à cette gamme d’aliments.