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Endométriose : la douleur n'est pas une fatalité

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Article paru dans le journal nº 25

Les médecins pensent rarement à l'endométriose lorsqu'une de leurs patientes déclare souffrir pendant ses règles et ressent également des douleurs lombaires. Pourtant si ces douleurs s'accompagnent de saignements, ou d'une fatigue persistante, il faut envisager rapidement l'éventualité d'une endométriose afin d'enrayer son aggravation. C'est, malheureusement, rarement le cas. Ainsi, de très nombreuses femmes souffrent d'une maladie qu'elles ignorent et que personne n'a diagnostiquée. Quant à celles qui savent qu'il s'agit d'une endométriose, elle ne sont pas beaucoup plus avancées car aucun traitement ne semble vouloir venir à bout de cette maladie qui use le moral et rend difficile les rapports sexuels, la vie professionnelle et la vie de famille. Savent-elles qu'il existe des moyens naturels de faire régresser la maladie ? Un protocole naturel appelé Nutri-Endo, désormais étudié de très près par la communauté médicale peut leur apporter une solution à laquelle elles ne croyaient plus.

Toutes les malades le disent, les douleurs pelviennes engendrées par l'endométriose sont parfois si violentes qu’elles entraînent une incapacité totale ou partielle pendant quelques jours voire, dans les cas les plus sévères, qu’elles nécessitent le recours à des antalgiques puissants et même morphiniques. Bien plus grave, une proportion importante des patientes atteintes d’endométriose souffrent de problèmes d’infertilité.

On va vous dire : « C’est normal que vous ayez mal pendant vos règles ! »

C’est inlassablement ce que les médecins disent aux patientes quand elles parlent de douleurs pelviennes au moment de la menstruation, car si l’endométriose est bien souvent sous-estimée par les patientes, elle est aussi  méconnue des médecins et le diagnostic est parfois très tardif.

On considère qu’en moyenne, il faut six ans avant que la découverte de la maladie ne soit avérée. Les douleurs apparaissent avec les premières règles et, si rien n’est fait, durent pendant des années, parfois jusqu’à la ménopause. Pendant tout ce temps donc, des femmes souffrent de douleurs parfois invalidantes dont elles ignorent la cause et qui influent directement sur leur vie professionnelle et personnelle.

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Une sous-évaluation du nombre de cas

Les différentes statistiques, en France, comme à l’étranger, rapportent qu’une femme sur 10 en âge de procréer souffrirait d’endométriose. Spécialiste du département gynécologie-obstétrique de Clermont-Ferrand, le Docteur Michel Canis déclare, en outre, que l’on peut considérer qu’environ 20 à 40% des femmes stériles pourraient être atteintes d’endométriose et la proportion, chez les femmes souffrant de douleurs pelviennes, serait de 40 à 50%.

Pour le Docteur Canis, les chiffres pourraient être bien plus élevés car il y a un sous diagnostic de la maladie. Cette sous-évaluation du nombre de cas est d’ailleurs confirmée par Delphine Ludzay, présidente d’Endofrance, l’association de lutte contre l’endométriose. De plus, des études tendent à prouver que la maladie serait en progression car, si autrefois elle était diagnostiquée chez les femmes à partir de 35 ans, l'âge moyen est désormais à la baisse et la maladie serait maintenant diagnostiquée chez les femmes à partir de 25 ans.

Que se passe-t-il pendant le cycle menstruel ?

Durant le cycle menstruel, la muqueuse utérine, appelée endomètre, va réagir aux hormones ovariennes. Les œstrogènes lui permettent de se développer et la progestérone va aider à l’implantation de l’oeuf en cas de fécondation. Quand il n’y a pas de grossesse, la couche superficielle de l’endomètre se décompose, saigne et est éliminée sous la forme des règles.

Un mécanisme qui ne marche pas
chez 10 à 15% des femmes

Chez la plupart des femmes, le sang ...

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