Art : quand le beau fait du bien

Si l’influence du mental sur la santé physique est bien documentée, par exemple dans la relation entre le stress et certaines maladies, on n’en mesurait pas encore bien tous les aspects. Se faire du bien, c’est améliorer sa santé mentale. Et cela passe par les relations sociales, l’activité physique, l’environnement, etc.

Récemment, des chercheurs ont mis en évidence que s’exposer à la beauté pouvait aussi améliorer cette santé psychique. On pense aux arts visuels, à la musique, la nature ou encore l’architecture. S’y adonner entraîne une libération de facteurs neurotrophiques dans le cerveau, des molécules qui favorisent la survie des neurones existants mais aussi la croissance de nouveaux neurones et synapses.

De plus, la contemplation du beau active les circuits des émotions pour déclencher la production de dopamine, l’hormone du plaisir. L’œuvre d’art étant perçue par le cerveau comme une récompense.Ces effets de la beauté sur le cerveau améliorent à leur tour la santé physique, en prolongeant l’espérance de vie des individus et en réduisant le risque de maladies dégénératives graves.

Le beau ne fait donc pas seulement du bien, il peut aussi soigner. Ce qui explique le développement, dans de nombreuses structures de santé, de l’art-thérapie utilisant des formes artistiques pour réduire la dose de médicaments et le temps de convalescence du patient grâce à une meilleure humeur.

Lire aussi Art-thérapie : soigner, tout un art !