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Ondes, air, eau : les pollutions invisibles
Malbouffe, perturbateurs endocriniens, sédentarité, écrans, ondes électromagnétiques… La santé des enfants du XXIe siècle fait face à de nouvelles menaces, parfois sournoises car invisibles et méconnues des parents. Tour d’horizon de ces nouveaux dangers, et des moyens que nous avons tous à notre disposition pour limiter leur impact.
Le plus inquiétant concernant les nouvelles menaces pour la santé de nos enfants est que nous ne savons pas toujours qu’elles existent car elles sont imperceptibles. C’est le cas des pollutions par l’air, l’eau et les ondes qui inquiètent les scientifiques et autorités sanitaires. Nous avons toutefois quelques moyens d’action.
Un air pollué qui favorise asthme et allergies
En France, entre 1960 et 2000 la fréquence de l’asthme a doublé. Les crises sont plus sévères et touchent des nourrissons, phénomène rarissime il y a quarante ans. Cette pollution de l’air agit in utero en augmentant le nombre de malformations, de fausses couches et en diminuant le poids à la naissance. Dans un rapport de l’Unicef publié en 2017, Jocelyne Just, cheffe du service d’allergologie pédiatrique à l’hôpital Trousseau (Paris) explique : « La pollution de l’air provoque de l’asthme et favorise les poussées d’eczéma ». Ainsi, en cas d’épisode de pollution, il est conseillé pour protéger vos enfants de :
- Limiter les efforts physiques à l’extérieur
- Ne pas marcher le long des grandes artères
- Renouveler l’air intérieur tôt le matin ou tard le soir quand il y a peu de trafic automobile.
Cocktail chimique dans l'eau du robinet
Pesticides, résidus de médicaments… L’eau potable que nous buvons chaque jour n’est pas non plus exempte de substances problématiques pour la santé de nos enfants. Depuis des décennies des malformations alarmantes touchent de nombreuses espèces animales vivant près de cours d’eau pollués par les activités humaines, serions-nous en train de subir le même phénomène ? C’est en tout cas ce que soupçonnent deux scientifiques anglais qui écrivent en 2013 (dans un rapport réalisé pour l’Agence européenne autour des rejets d’œstrogènes contenus dans la pilule contraceptive) : « Les syndromes de féminisation trouvés dans la faune se rapprochent, par effet miroir, de ceux observés sur l’infertilité masculine, les anomalies génitales et le cancer du testicule observé chez le mâle humain ».
En effet, les hormones de synthèse et les médicaments que nous consommons sont évacués via nos urines dans les eaux usées. Ils ne sont que ...
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