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L’allopathie, une efficacité controversée dans le cas de l'épilepsie

Article paru dans le journal nº 30

La médecine officielle base la prévention de la récidive des crises épileptiques sur un certain nombre de recommandations d’hygiène de vie et le suivi scrupuleux du traitement qui a été établi. Un suivi qui ne prend pas toujours en compte les effets secondaires du traitement, au prétexte qu’on ne fait pas d’omelettes sans casser d'oeufs…

Une pharmacie bien fournie

Partant du principe que le moins est souvent le mieux, la médecine officielle préconise en première intention la prescription d’une seule substance. Cependant, cette monothérapie varie selon l’âge de survenue et du type des crises.

Prescription chez l’adulte, au décours des crises :

Généralisées idiopathiques : valproate de sodium (Dépakine) et lamotrigine (Lamictal).

Partielles avec ou sans crises secondairement généralisées : carbamazépine (Tégrétol), gabapentine (Neurontin), lamotrigine, lévétiracétam (Keppra), oxcarbazépine (Trileptal) et valproate de sodium. Chez l’enfant, les formes partielles sont traitées différemment, valproate ou clobazam (Urbanyl) étant préférés. La carbamazépine est, quant à elle, fortement déconseillée car, dans 10 % des cas, elle aggrave la situation.

Malgré un arsenal impressionnant, pas moins de 30 % des patients adultes continuent de présenter des crises.

La solution chirurgicale

L'intrevention chirurgicale est souvent pratiquée en cas d'échec du traitement médicamenteux, à condition toutefois que le bilan préopératoire (tomographie par émission de positions, stéréo-électro-encéphalographie) le permette. Elle consiste en :

  • La résection d’une partie du cortex cérébral, là où le foyer épileptogène est supposé se trouver.
  • La mise en place d’une électrode sur le nerf pneumogastrique et de son générateur en position sus-claviculaire, juste sous la peau.
    La production d’une stimulation à espaces réguliers (souvent voisins des cinq minutes) cherche à rétablir un certain équilibre au sein du système neurovégétatif. Dans un certain nombre de cas, après toutefois une assez longue période d’adaptation (de douze à dix-huit mois), est ainsi obtenue la réduction, si ce ...

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