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Quand le foie gras s’en prend au cerveau
La stéatose hépatique non alcoolique (SHNA) – ou foie gras humain – est en expansion dans de nombreux pays au point d’être l’une des principales causes de cirrhose et de cancer du foie. En France, elle affecte un peu plus de 18 % de la population, et pas moins de 220 000 personnes présenteraient une fibrose pré-cirrhotique. Principaux responsables, la malbouffe – aliments ultra-transformés contenant trop de glucides et de certaines graisses – et la sédentarité.
Et, selon des expérimentations chez la souris, dans le contexte d'obésité l’accumulation de graisses dans le foie s’accompagne aussi au niveau cérébral d’une moins bonne circulation sanguine, d'une légère réduction des apports en oxygène et du développement d’un terrain inflammatoire. Avec pour effets des altérations morphologiques des cellules gliales du cerveau. Cette constation explique sans doute pourquoi il avait déjà été constaté que le foie gras est associé à un risque accru de comportements de type dépressif et anxieux.
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Références bibliographiques
"Partial MCT1 invalidation protects against diet-induced non-alcoholic fatty liver disease and the associated brain dysfunction", A. Hadjihambi, C. Konstantinou, J. Klohs et al., dans Journal of Hepatology, août 2022.
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