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Où il y a du blé, il y a du souci !

Article paru dans le journal nº 41

Si les effets de l’intolérance au gluten sont aujourd’hui de plus en plus connus, ceux d’autres composants du blé le sont beaucoup moins. Et pourtant, ils méritent tout autant notre attention. C’est en particulier le cas des inhibiteurs de l’alpha amylase et de la trypsine (ATI). Connus pour générer des symptômes semblables à ceux observés au cours de la maladie cœliaque par le biais d’une réaction inflammatoire locale intense, il vient d’être établi que les ATI peuvent également induire un terrain inflammatoire hors du tube digestif, notamment dans les ganglions lymphatiques, la rate, les reins et le cerveau ! De plus, ils aggraveraient bien des maladies : entre autres, la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique, la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques, le lupus érythémateux disséminé, la stéatose hépatique non alcoolique et l’asthme. Comme on ne dispose pas encore de biomarqueurs spécifiques des ATI, l’adoption d’un régime sans céréales (blé et apparentés, orge, avoine, seigle) peut permettre aux personnes souffrant d’une des pathologies citées ci-dessus de savoir rapidement si les ATI sont impliqués dans la genèse de leur maladie : en effet, comme au cours de l’intolérance au gluten vraie, les effets bénéfiques sont rapidement observables.

Medical Press : « New study links protein in wheat to the inflammation of chronic health conditions », octobre 2016.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé