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Déni de grossesse : comment le comprendre ?
Le déni de grossesse, phénomène rare (évalué à 2 naissances sur 1 000) mais déroutant, interroge les spécialistes. Des recherches récentes offrent de nouvelles pistes pour comprendre ce trouble, qui n’est pas synonyme de troubles psychiatriques préexistants.
La grossesse transforme littéralement le cerveau des futures mères. Cette neuroplasticité se traduit par une réduction du volume cérébral de 5 à 15 % et une reconfiguration architecturale du cerveau.
Ces changements, induits par les variations hormonales, visent à créer une « harmonie intéroceptive » pour intégrer les nouvelles sensations corporelles.
Mais que se passe-t-il quand cette harmonisation échoue ? C’est ici que le déni de grossesse pourrait trouver son origine. Autre hypothèse : l’infiltration du cerveau maternel par des cellules fœtales. Des recherches montrent que certaines de ces cellules seraient capables de se transformer en neurones et en astrocytes dans le cerveau de la mère.
L’infiltration pourrait altérer la perception de la grossesse et expliquer le déni. Cependant, la levée du déni peut provoquer un séisme émotionnel, avec un risque accru de stress post-traumatique et autres troubles dissociatifs. Un suivi psychologique adapté est alors essentiel pour aider ces femmes à reprendre pied.
Références bibliographiques
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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