Accueil Dossiers Grossesse : les bons compléments
Grossesse : les bons compléments
Si l’on parle de grossesse à partir de sa confirmation lors d’un test sanguin, les conditions dans lesquelles un enfant commence sa vie touchent en grande partie à l’épigénétique, ce qui implique dans l’idéal une prise en charge quelques mois avant la conception. Voici les compléments alimentaires recommandés en fonction des dfférents désagréments ou problèmes rencontrés.
Diabète gestationnel
Les bourgeons d’érable champêtre sont indiqués dans le diabète gras ou syndrome métabolique, avec dyslipidémie et dyskinésie (sur base de boue biliaire par exemple), là où le mûrier noir (sous forme de macérats de bourgeons) est le compagnon fondamental du pancréas dans le cas d’intolérance glucidique et de complications vasculaires diabétiques. Il sera complété par les macérats de noyer et d’olivier. Les envies de sucre peuvent être contrôlées par le chrome en oligothérapie. La consommation de sucres rapides et d’amidons raffinés est à bannir (même des jus de fruits naturels). Enfin protéines et fibres sont à privilégier car elles ralentissent l’absorption du glucose.
Lutter contre la constipation
Une fois de plus, les laxatifs de synthèse ne sont pas à prioriser. L’utilisation de fibres solubles, en complément d’une alimentation déjà riche en fibres et d’un apport hydrique important, équivalent bien souvent les plus célèbres. Le psyllium blond en petite quantité et introduit progressivement, l’acupuncture, la stimulation biliaire, le yoga prénatal et une demi-heure de marche sont des moyens à privilégier.
Les vergetures
Elles peuvent généralement arriver en fin de deuxième trimestre, mais certaines femmes y sont sujettes dès les premiers mois. La plupart des cosmétiques sont inadaptées par la présence de molécules incompatibles avec la grossesse (chimiques). Deux marques se dénotent toutefois des autres : Weleda (huile de massage vergetures) et Teane (huile généreuse apaisante antivergeture bio). Cette dernière témoigne d’un taux de réussite à 98 %.
Le fer pendant la grossesse
La femme abaisse naturellement son taux de fer sanguin pendant la grossesse pour accepter la « greffe fœtale », dans le cadre de ce paradoxe immunologique évoqué précédemment. Néanmoins, les anémies de grossesse sont fréquentes. La médecine allopathique a recours à une supplémentation avec du fer pondéral qui a tendance à constiper (inconfort déjà communément manifeste sans cela) et à diminuer l’assimilation du cuivre, pourtant essentiel comme cofacteur (balance fer-cuivre) dans la grossesse. Aucun dosage n’est réalisé pour vérifier la carence de cet oligoélément. Chez certaines femmes, on constate même que la ferritine (qui permet de contrôler que le fer ingéré est effectivement assimilé et métabolisé) ne remonte pas malgré l’apport de fer pondéral. Il s’agit d’ordinaire d’une dysbiose intestinale (elle-même empirée par cette constipation) qu’il faudra résoudre avant, les bactéries pathogènes consommant le fer initialement destiné à l’organisme.
Lire aussi Carence en fer : en êtes-vous bien sûr ?
Aussi est-il plus commode d’envisager une autre stratégie thérapeutique, à commencer par le macérat de bourgeons de figuier, qui agit sur l’estomac comme décrit ci-avant, augmente l’assimilation du fer et permet de limiter le déséquilibre du microbiote induit par cette lacune stomacale. La chlorophylle, par exemple avec du jus d’herbe d’orge, associée aux probiotiques et prébiotiques aidera résolument ce trouble. Présenté pour l’accompagnement du premier trimestre, le lichen d’Islande travaille de pair dans ce rôle de précurseur et la spiruline (avec la vitamine C) est une source intéressante de fer.
Le fer héminique, ainsi nommé car il est lié à l’hème, métalloprotéine que l’on trouve dans la chair animale, est inégalable pour enrayer rapidement une anémie. Réellement, le fer non héminique, présent dans les céréales, les fruits et légumes, les légumineuses, a un rendement d’absorption très inférieur (1 à 5 %) au premier (10 à 30 %). Il faudra donc adapter la consommation en conséquence des choix alimentaires de la mère. La lactoferrine est un complément de choix, il aide à la fois la dysbiose et apporte du fer, mais sa rareté en fait un remède excessivement cher.
La silice, primordiale à l’assimilation
S’il y a bien un oligoélément qu’il ne faut pas négliger, et ce, durant toute la grossesse, c’est la silice. Elle est l’élément de base des tissus, les tissus embryonnaires en sont d’ailleurs ordinairement très riches. Si elle manque, l’assimilation des autres minéraux est plus difficile, spécialement pour le fer, le zinc, le potassium et le phosphore. En outre, elle est essentielle à l’élimination de l’aluminium, dont on connaît les conséquences néfastes. Elle apparaît d’ailleurs juste après celui-ci dans la classification périodique des éléments. On la trouve sous une forme adaptée à l’homme dans le plasma de Quinton en petite quantité, dans l’ortie (feuilles) et plus concentrée dans la prêle.
Vitamines B naturelles
Les vitamines du groupe B sont souvent en carence. Elles sont surconsommées dans diverses situations (stress, médicaments, alcool, tabac). De surcroît, l’alimentation moderne et le raffinage ne permettent plus de couvrir les besoins. La levure de bière vivante apporte les vitamines B. Elle est constituée de 48 % de protéines (16 acides aminés), elle régénère le collagène, épaule la fonction hépatique, contient des minéraux (sodium, potassium, calcium, magnésium, phosphore, fer, cuivre, manganèse, zinc), et aide à harmoniser la flore intestinale de la mère.
Le lichen d’Islande, allié méconnu de la grossesse
Moins célèbre pour un usage digestif, le lichen d’Islande est utilisé en cure hivernale dans les pays nordiques (incontournable) pour renforcer le système immunitaire et pour les troubles respiratoires (grand expectorant). Pourtant, c’est aussi un puissant antiémétique et antivomitif, et le plus adapté lors des vomissements intenses, pertes d’appétit et gastrites. Il aide la digestion et il est parfaitement adapté pour la grossesse et l’allaitement (fortifiant et galactogène). En outre, il contribue à réduire l’anémie (raison supplémentaire considérant le nombre d’anémies de grossesse), possède des précurseurs des vitamines B, C et D dont il favorise aussi l’assimilation. On le prend sous forme de gélule (l’infusion est imbuvable) en prenant soin de sélectionner un fabricant de qualité pour éviter la présence de métaux lourds.
Carnet d'adresse : voir colonne de droite
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
Grossesse : les bons compléments
Grossesse : soutenir le deuxième trimestre
Grossesse : soutenir le premier trimestrre
Grossesse : soutenir le troisième trimestre
Restauration rapide et fausse couche, le lien improbable
Accoucher par césarienne pourrait impacter le développement du cerveau de bébé