Accueil Dossiers Première année post natale : comprendre le développement de l’espèce
Première année post natale : comprendre le développement de l’espèce
Des bouleversements majeurs affectent plusieurs dimensions de la vie d’une femme suite à son accouchement. Par leur diversité, ils façonnent le paysage de cette période appelée post-partum. S’il est difficile d’appréhender la singularité de cette expérience, identifier les phénomènes en jeu et leurs origines peut être un socle pour bien l’accompagner. Partie-3
En comparaison avec les autres mammifères, le bébé sapiens naît prématurément. Plusieurs évolutions ont " arrangé " cette conjoncture. De la découverte du feu, qui a permis de transférer la vitalité digestive vers le développement du cortex cérébral et entraîné de plus gros cerveaux, à la modification des bassins lors de l’évolution vers la bipédie, les crânes de nos bébés n’y passeraient plus s’ils devaient sortir " à terme ". On enfante alors presque une année plus tôt, comme si la première année de vie était la partie externalisée de la grossesse. C’est-à-dire que l’on passe d’un processus relativement passif (nourrir, endormir, protéger son enfant dans le ventre), à une démarche très active : besoin alimentaire très fréquent du nourrisson et en quantité limitée, soin d’endormissement, entre autres, transport de son enfant qui ne sait se déplacer, etc. Cet état de très grande dépendance implique une dyade mère enfant qui doit être généreusement soutenue.
Les besoins des bébés et des mères
Bien que l’environnement matériel et humain actuel n’ait plus rien de comparable à l’environnement originel de notre espèce, les besoins biologiques et affectifs des bébés sont restés les mêmes qu’au paléolithique, soit un besoin de proximité vital. Nous sommes aussi une espèce portée, et non nidicole. Le nouveau-né n’a pas " besoin " d’une chambre parfaitement décorée, mais d’interactions, de chaleur, de contact et de protection. Et il ne sait pas qu’il n’y a pas de danger lorsqu’il est seul dans le lit à barreaux de sa chambre silencieuse. En conséquence des signaux contraires à ceux ayant façonné l’évolution, le bébé pleure. Il manifeste ainsi sa détresse, telle une stratégie de survie, avec ces bruits perçus comme insupportables et censés obliger les adultes à s’occuper de lui. C’est ...
Cet article est réservé à nos abonnés. Vous êtes abonnés ? Connectez-vous
Pourquoi cet article est réservé aux abonnés ?
Depuis maintenant près de 30 ans, Alternative Santé promeut les bienfaits des médecines douces ou des approches complémentaires.
Alors qu'elle sont attaquées de toute part avec la plus grande virulence, notre missions est plus que jamais essentielle pour défendre une autre vision de la santé.
C'est pourquoi nous avons besoin de vous pour nous soutenir dans nos actions d'information. En effet, si nous souhaitons garder notre indépendance éditoriale, seul votre soutien financier peut nous permettre de continuer notre mission :
- celle de dénoncer les scandales et dérives inquiétantes dans le monde de la santé, de mettre en lumière les effets indésirables
- celle de faire connaitre les solutions préventives et les remèdes naturels efficaces au plus grand nombre
- celle de défendre le droit des malades, des usagers de santé et des médecins à choisir librement les meilleurs remèdes.
Comme vous le savez certainement, nous ne mettons aucune publicité dans notre journal et restons libres de toute pression. Nous souhaitons garder toute notre indépendance, mais cette liberté a un coût.
La meilleure façon de nous aider et de soutenir une presse indépendante est donc de vous abonner à notre journal !
Je m'abonne
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé