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Gestes barrières ultimes
Porter un masque, c’est montrer qu’on respecte les gestes barrières imposés, mais se désinfecter régulièrement les mains est le véritable geste barrière contre toute forme d’épidémie. Mais qu’en est-il de certaines surfaces que l’on touche, comme les barres des bus ou des métros, les boutons d’ascenseur, les poignées de porte et la liste est très longue. Il suffit d’une personne contaminée pour que ces surfaces – bien que souvent désinfectées – soient contaminées. La désinfection des surfaces est donc un enjeu de taille et le geste barrière silencieux. Cependant, si personne n’en parle, certaines sociétés s’y penchent, voire se positionnent. Si nous vous avions déjà parlé des poignées et autres rampes en laiton ou en cuivre comme à l’époque où l’on savait construire des immeubles pour qu’ils durent longtemps ( AS n° 41), d’autres choix émergent. Une d’entre elles a retenu notre attention. Dans le combat engagé pour trouver le meilleur désinfectant de surfaces, une société semble avoir trouvé une réelle solution. En tout cas, ladite solution nommée Liquid Gard, censée être inspirée par la nature, a éprouvé son efficacité selon six normes ISO. Sa composition a été enregistrée à l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) ainsi qu’aux gendarmes de l’alimentation et de l’environnement, l’Anses, la fabrication a été validée par les pandores de la concurrence. Le principe, a été d’élaborer une nanotechnologie sans nanoparticule (sic), s’inspirant de la nature, pour développer un traitement antimicrobien mécanique des surfaces, qui a l’avantage d’être permanent. Et ce sont les ailes de libellules et des cigales qui ont inspiré cette innovation. Il y a quinze ans, des chercheurs ont découvert qu’elles contiennent des « nano-piliers » antibactériens. Concrètement, comment fonctionne ce produit ? C’est un désinfectant rémanent à effet mécanique et non chimique (écologiquement compatible serait-on tenté de dire). Ce traitement de surface bicouche se compose de deux liquides : un primaire d’accroche (liquide n° 1) et un traitement antimicrobien (liquide n° 2) quasi-permanent (365 jours d’efficacité). Le concept est simple. Le traitement est appliqué sur n’importe quelle surface non vivante. Il se solidifie durant six heures pour former un revêtement constitué de milliards de petites pointes. Les micro-organismes pathogènes comme les virus, les bactéries ou encore les champignons vont venir exploser au contact des pointes comme le ferait un ballon de baudruche sur une aiguille. Ce mécanisme est renforcé par la charge positive d’atomes d’azotes insérés dans la structure moléculaire du désinfectant. Les membranes cellulaires des agents pathogènes, chargées par nature négativement, sont attirées inexorablement et sans intervention humaine vers les pointes chargées positivement. Sur le papier, que du bon pour ce produit étonnant.
Liquid Guard, Société NanoProtection, www.nano-protection.fr
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