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Traitement global de l'hypertension

Article paru dans le journal nº 13

L’été est la saison où l’énergie montante (yang) atteint son maximum. C’est le moment de réaliser des prouesses physiques et mentales, à condition toutefois d’avoir un corps qui le permette. En excès, elle peut être à l’origine de pathologies fonctionnelles, notamment, l'hypertension. Les deux organes à l’origine de cette énergie estivale sont le cœur et l’intestin grêle. Le coeur en assure le transport et l’intestin l’assimilation des nutriments ingérés. Pour que ce soit efficace, un minimum de pression est nécessaire dans le système cardiovasculaire, mais celle-ci ne doit pas être trop forte.

Interférence de fréquences électriques

L’hypertension est l’excès de pression sanguine dans les artères. La tension artérielle s’exprime par deux chiffres. Son augmentation graduelle avec l’âge est normale. Ainsi, la pression artérielle systolique correspondant à la contraction ventriculaire (le chiffre le plus élevé) atteindra 12 à 20 ans, 13 à 30 ans, 15 à 50 ans…

Les symptômes de cette pathologie sont les céphalées (maux de tête), les palpitations, les pertes de mémoire, les mictions fréquentes, mais surtout la fatigue et l’irritabilité. Le plus souvent, elle évolue sans aucun symptôme. Selon la médecine allopathique, l’hypertension est sans cause définie mais on peut envisager l’interférence des fréquences électriques du cœur et de l’estomac. Le coeur repose sur le diaphragme (muscle principal du thorax) et il a pour voisin direct l’estomac. Véritable « électrovalve » musculaire, le cœur est sensible à toute variation de fréquence électrique dans son entourage.

L’estomac a une fréquence électrique qui varie selon sa tension et les émotions qu’il « digère ». Un trop-plein d’émotions négatives (comme le stress) modifient la fréquence électrique de l’estomac. Cette modification dérégule la fréquence électrique cardiaque. Dans l’hypertension, la stabilité électrique de l’estomac a une action directe sur le bon fonctionnement du muscle cardiaque.

Trois niveaux de cause

Les causes physiques
La sédentarité favorise l’hypertension par une diminution de la souplesse du diaphragme. Cette dynamique est nécessaire au bon fonctionnement des organes de proximité (cœur, foie, estomac). Le vieillissement du corps la favorise, surtout en l’absence de pratique physique. Enfin, l'insuffisance réanle lui est souvent liée (on la mesure par une élévation du taux de créatinine dans le sang).

Les causes organiques
L’alimentation fait aussi partie des causes de l’hypertension. Un apport excessif de sel alimentaire durcit la paroi des artères et augmente la pression sanguine. Les graisses consommées en excès se déposent à l’intérieur des artères, réduisent le diamètre de ces conduits, ce qui augmente la pression artérielle. La consommation régulière de tabac et/ou d’alcool modifie l’acidité de la muqueuse de l’estomac, acidité qui favorise l’hypertension.

Les causes psychiques
Le stress est la cause psychique principale de l’hypertension. Une personne hypertendue, c’est aussi une personne en incapacité de se détendre. Le fonctionnement physique du corps humain est sous l’entière dépendance de l’équilibre du système émotionnel.

Le traitement naturel

Associées dans un même traitement, cinq médecines douces  agissent entre elles par synergie. L’énergie de la saison est prise en compte pour optimiser l’efficacité de ce traitement.

L’ostéopathie
Le thérapeute de BioSanté s’assure de la mobilité des vertèbres de la zone dorsale du cœur (D2 à D4) et celle de l’Ig (D12), ainsi que des basses côtes. Au niveau organique, la décontraction du diaphragme est nécessaire. Ce muscle inspirateur majeur est sensible aux spasmes musculaires car ces derniers réduisent la mobilité du centre phrénique (partie centrale du diaphragme).

La diététique
La diminution de l’hypertension implique de remplacer le sel industriel par des sels naturels : tamari, gomasio, sauce de soja et algues. Il convient de réduire les produits riches en graisse saturée (crème fraîche, beurre, charcuterie) et de favoriser les aliments riches en graisses polyinsaturées, pourvoyeuses d’oméga 3. Ces graisses sont cardioprotectrices et favorisent la gestion du stress.
La chaleur de l’été déclenche une déperdition importante d’eau qui favorise l’hypertension. Une alimentation à base de légumes (courgettes) est recommandée pour compenser cette perte, et de fruits rouges antioxydants (cassis, myrtilles…).

La phytothérapie
Elle a deux fonctions majeures : rendre sa fluidité au sang et réduire le stress.
L’olivier et l’ail assurent le premier rôle ; l’aubépine, la valériane et la passiflore, le second. Les gélules de sacha inchi jouent les deux rôles : dissoudre les graisses et diminuer la tension nerveuse. Le jus de grenade (bio) a une action antioxydante, il nettoie l’organisme de toutes les toxines, et réduit les risques cardiovasculaires liés à l’hypertension.

L’aromathérapie
Les huiles essentielles issues des agrumes zestes (citrus) sont à privilégier pour leur action apaisante et relaxante.
C’est le cas de l’HE de mandarinier (Citrus reticulata)*, de petit-grain bigaradier (Citrus aurentium) et aussi d’ylang-ylang (Cananga odorata).

L’homéopathie
La prescription s’adaptera à la cause de l’hypertension.
Aconit en doses (9 ou 15 CH) est le remède de base. Nux vomica et Kalium carbonicum sont des antispasmodiques digestifs et Lycopodium, en granules, est à visée dépurative ; on prendra Belladona si l’hypertension s’accompagne de signes inflammatoires ; Arsenicum album étant l’incontournable antistress de l’anxieux.

* Un usage modéré est recommandé pour cette huile lors de grossesse et en usage externe (dermocaustique).

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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