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Remèdes naturels anti-biofilms
L’incapacité des propositions thérapeutiques de la médecine officielle à circonscrire les infections chroniques liées aux biofilms impose de les compléter par des solutions naturelles dont l’efficacité a été prouvée par leur usage traditionnel ou par une expérimentation récente menée avec la plus grande rigueur scientifique.
Pour lutter contre les biofilms installés, quelques solutions naturelles s'imposent comme des réponses curatives intéressantes et efficaces.
Rééquilibrer ses micronutriments
La complémentation micronutritionnelle est souvent nécessaire, car les apports nutritionnels recommandés ne sont pas satisfaits en raison des effets combinés de la faible densité en vitamines et minéraux essentiels des aliments industriels, de la pollution chimique environnementale et d'un niveau de stress psychologique sans cesse croissant. Le nutrithérapeute ou le naturopathe qui procède à ce rééquilibrage veille toutefois à éviter la supplémentation en fer, en magnésium et en calcium, car le fer est nécessaire à la plupart des bactéries pour se répliquer tandis que le calcium et le magnésium facilitent la croissance du biofilm généré par certaines souches bactériennes. En cas de reprise infectieuse, prendre pendant 5 jours du cuivre oligoélément (une ampoule 2/j en sublingual) associé à la vitamine C (2 à 3 g/j) et au zinc (11 mg/j).
Les huiles essentielles à la rescousse
Le recours à un aromathérapeute est à envisager, lui aussi, de façon quasi systématique : non seulement il connaît bien l’usage des huiles essentielles immunostimulantes (notamment leurs contre-indications), mais il peut s’aider à l’occasion d’un aromatogramme (établi à partir d’un prélèvement de biofilm) afin de déterminer lesquelles sont les plus adaptées.
Les HE de tea tree ( Melaleuca alternifolia), d’eucalyptus ( E. globulus Labill.), de niaouli ( Melaleuca quinquenervia), d’origan ( Origanum compactum, Origanum vulgaris) et de thym (thymus satureioides) sont les plus largement utilisées en raison de leur efficacité sur quasiment tous les micro-organismes pathogènes.
Moins connue, mais au moins aussi intéressante, l’HE d’encens indien ( Boswellia serrata) qui, en plus d’être ...
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