Accueil Actualités "Piqûre" de chenille processionnaire : premiers gestes et remèdes naturels
"Piqûre" de chenille processionnaire : premiers gestes et remèdes naturels
Les chenilles processionnaires, qu’elles soient du pin ou du chêne, gagnent un peu plus de terrain chaque année en France, et sont surtout actives de novembre à mars (pour le pin) et de mai à juillet (pour le chêne). Si à proprement parler, elles ne piquent pas, être en contact ou à proximité de ces chenilles urticantes peut s’avérer dangereux pour l'humain. Premiers gestes et remèdes naturels pour soulager boutons et démangeaisons.
Elles sont, en effet, recouvertes de millions de micropoils extrêmement volatils qui peuvent être responsables d’atteintes cutanées, oculaires, respiratoires ou allergiques chez les personnes exposées, mais également chez les animaux. C’est le cas aussi de la chenille bombyx ou du cul-brun (Euproctis chrysrrhoea) plus présente sur les régions frontalières de Belgique et des Pays-Bas.
Les chenilles processionnaires de pins produisent, par ailleurs, une soie toxique et urticante affectant de même l’épiderme, les yeux ou les voies respiratoires. De plus, elles vont avoir un cycle précoce et seront dangereuses à partir de décembre et jusqu’à avril. Puis du mois de mai à la mi-juillet, ce sont les chenilles processionnaires de chêne ainsi que les bombyx qui prennent le relais. Ainsi, le contact avec les poils et/ou la soie de ces insectes provoque fréquemment « une réaction urticante ou de l’urticaire, une éruption cutanée douloureuse avec de fortes démangeaisons. Une intervention médicale est souvent nécessaire. » détaille le Centre antipoison. En outre, pour stopper la réaction, il est important de se laver, ainsi que tous vêtements portés lors de l’exposition. La prise d’antihistaminique peut être recommandée par votre médecin ou pharmacien. En cas de réaction grave après l'exposition (vomissements, malaise, vertiges, difficultés à déglutir ou respiratoires) il est recommandé de contacter les services d'urgence.
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Remèdes naturels contre les démangeaisons
Dans les remèdes naturels, vous pouvez agir sur les démangeaisons locales avec de l’huile essentielle de lavande fine, de camomille matricaire, mais également de l’huile végétale de nigelle (également appelée cumin noir) aux propriétés anti-inflammatoires et antiallergiques grâce à sa richesse en thymoquinone. Il est par ailleurs très important de ne plus entrer en contact avec la zone infestée par les chenilles. En effet, « une personne qui a des contacts répétés avec la chenille processionnaire présente des réactions qui s’aggravent à chaque nouveau contact. Dans les cas sévères, il peut y avoir un choc anaphylactique mettant la vie en danger », alerte le Centre antipoison. En cas de symptôme grave
Attention : certaines personnes peuvent également être allergiques à l’huile de nigelle. Si vous n’en avez jamais utilisé auparavant, il vaut mieux ne pas prendre le risque de le faire au moment où vous avez déjà un urticaire cutané ! Idéalement, pour un test d’allergie, déposez-en quelques gouttes au creux du poignet hors période de crise et attendez quelques heures (ce conseil est valable pour de nombreuses huiles essentielles potentiellement allergisantes selon les profils). Elle est aussi déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes, ainsi que pour les enfants de moins de 7 ans.
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