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Heure des repas et perte de poids
Le jeûne intermittent n’a pas fini de faire parler, nombreux sont ses partisans et ses détracteurs. Alors que cette méthode est plébiscitée sur les réseaux sociaux ou à travers certains ouvrages, des études scientifiques avaient remis en question son intérêt pour la perte de poids. Une situation qui pourrait changer à la suite de la publication de nouveaux travaux américains.
Chacun connaît l’adage populaire : " Le matin mangez comme un roi, le midi comme un prince et le soir comme un pauvre. " Les chantres du jeûne intermittent ont poussé plus loin le " concept ". Car, plus qu’une alimentation pauvre, le jeûne consiste à ne pas se nourrir du tout. Dans le cas du jeûne intermittent, l’idée est de sauter certains repas, sur des plages horaires ou des périodes définies. Dans le cas de notre étude, publiée initialement dans la revue Jama Internal Medicine, les scientifiques ont travaillé avec deux groupes témoin.
Le premier n’était soumis à aucune restriction horaire tandis que le second suivait un jeûne intermittent six jours par semaine. Ce groupe ne pouvait alors s’alimenter que sur une plage horaire allant de 7 heures du matin à 15 heures. L’ensemble des participants a été soumis à un régime hypocalorique, avec une réduction de leurs apports caloriques de 500 kcal inférieure à leurs besoins énergétiques individuels, ainsi qu’à la pratique d’une activité physique durant 75 à 150 minutes par semaine.
Après trois mois et demi (14 semaines), les différences entre les deux groupes étaient notables. Le groupe soumis à des restrictions horaires avait perdu en moyenne 6,3 kg, une différence de 2,3 kg par rapport au groupe de contrôle. Il apparaît donc, selon les résultats, que le jeûne intermittent pourrait avoir des effets positifs et aider à augmenter la perte de poids. À noter toutefois que le rapport perte de masse grasse / perte de poids n’a pas diminué de manière significativement plus importante pour le groupe appliquant des restrictions horaires par rapport à l’autre. De façon générale, la perte de poids observée pourrait être liée aux taux d’insuline dans le sang, nettement plus faibles chez le premier groupe.
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L’effet horaire ?
Selon la Pre Courtney Peterson, membre de l’étude, cet effet de perte de poids pourrait être lié à la plage horaire sélectionnée :
"Durant la dernière décennie, nous avons appris que notre organisme est à son optimum pour ce qui est de la digestion et de la métabolisation de nourriture durant une plage horaire allant de la matinée à l’heure du déjeuner. Pour la plupart des gens, la période où le contrôle de la glycémie est le meilleur correspond à un moment allant du milieu à la fin de matinée ", développe-t-elle pour Jama Internal Medicine.
Des bénéfices en termes de santé ?
En plus de permettre une perte de poids plus importante, le jeûne intermittent pourrait avoir des effets positifs sur la santé. Avec les critères de poids, d’autres éléments, comme des aspects liés à la santé, et même à l’humeur, étaient observés par les scientifiques.
L’étude a ainsi permis d’établir que le groupe pratiquant le jeûne intermittent présentait une meilleure tension artérielle diastolique. Il en allait de même de l’humeur, évaluée en termes de fatigue subjective. Pour d’autres critères, comme la qualité du sommeil, il n’a pas été possible de relever de réelles différences, même si un apparent début d’amélioration a été relevé. Les scientifiques membres de cette étude souhaitent prolonger leurs observations avec de nouveaux travaux et un nombre plus élevé de participants. La présente étude ne s’est en effet étendue que sur une durée de 14 semaines et portait sur 90 participants.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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