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Que diriez-vous d’un petit coup de jeûne ?

  • Le jeûne préventif aide à conserver un bon état de santé.Le jeûne préventif aide à conserver un bon état de santé.
Article paru dans le journal nº 82

Il n’est quasiment plus un thérapeute qui ne conseille aujourd’hui le jeûne comme outil thérapeutique. Il n’est qu’à voir les religions qui ont toutes inclus le jeûne comme pratique obligatoire. C’est qu’elles ont bien compris l’intérêt sanitaire du jeûne. De tout temps, il a accompagné l’humanité et semble, à juste titre, retrouver enfin ses lettres de noblesse.

- Partie 1

Son origine, d’aucuns la font remonter au début des temps. Peut-être même à cette époque où l’Humanité n’était pas encore sortie de l’animalité : comme tout autre être vivant le fait encore aujourd’hui, il s’écartait certainement des autres et s’arrêtait de se nourrir suite à une blessure ou à une maladie. Ainsi, laissait-il le processus naturel de régénération faire son œuvre si cela lui était encore possible.

Un peu d’histoire

Si Hippocrate préconisait le jeûne, c’est aux USA que les Dr Jennings et Tilden offrirent au jeûne sa place dans le panel des moyens thérapeutiques. Le Dr Buchinger, médecin allemand, créa le premier établissement privé où le jeûne était proposé. L’Américain Shelton, appuya sa pratique sur le crudivorisme et le jeûne complet sans exercice physique. Le Dr Nikolaïev, médecin soviétique, utilisa le jeûne chez quelque 1 500 personnes souffrant de troubles psychiatriques graves. Une amélioration significative a été observée chez 70 % d’entre eux. Le Dr Kousmine a fait du jeûne un des piliers de sa méthode de traitement du cancer, de la polyarthrite et de la sclérose en plaques. Aujourd’hui, les Dr Curtay et Rueff, pionniers français de la nutrithérapie, prônent le jeûne au sein de leurs programmes pour une vie longue en bonne santé.

Une notion qui a évolué

La recherche spirituelle s’en est emparée car jeûner conduit à méditer. Le jeûne fait, dès lors, partie du chemin intérieur qui conduit à l’ultime vérité.

Dès l’Antiquité également, suivant les conseils d’Hippocrate (460-377 avant J.-C.), les premiers médecins conseillèrent le jeûne avant même de recourir à un quelconque traitement, le principe étant, avant tout, de respecter la sagesse du corps : en effet, de la même façon que le sommeil permet de se régénérer au niveau fonctionnel des épreuves physiques et psychiques de la veille, le jeûne permet de se remettre des dysfonctionnements et des lésions tissulaires et organiques.

Plus tard, le jeûne thérapeutique s’est complété d’un volet préventif, dans le but de conserver un bon état de santé le plus longtemps possible. Dans le même temps, sont apparues les cures de détoxication. Depuis quelques décennies, le jeûne a cédé à la mode : de nombreuses adolescentes pratiquent une restriction calorique sévère afin de garder la ligne mannequin.

D’autres fois, le jeûne se fait symptomatique d’une maladie profonde qui nécessite une intervention médicale d’urgence. Telle l’altération de l’état général (inappétence, fatigue et amaigrissement) qui souvent inaugure une maladie sévère comme un cancer. Telle l’anorexie mentale qui manifeste, à travers la méfiance vis-à-vis de l’alimentation, l’existence de troubles psychologiques récurrents.

Dernier aspect, le jeûne dénonce la précarité qui touche un pourcentage plus ou moins important de la population selon que la société est en période d’abondance ou de récession. Corollaire : volontaire ou obligée, la restriction calorique qui accompagne le jeûne génère des effets très différents selon le contexte. Si elle est librement décidée, l’intention qui la valorise permet d’en tirer les bénéfices escomptés. Si elle est subie, les effets indésirables sont largement majoritaires.

Parmi tous ces aspects, les plus importants pour l’homme moderne, sont ceux qui concernent les rubriques prévention et thérapie. Ce sont ceux-là même qui sont traités au cours des articles suivants.

L’antidote aux aliments médiocres

Le jeûne apporte une aide dans l’actuelle abondance alimentaire de nourriture et sa qualité nutritionnelle médiocre, surtout quand elle repose sur des produits industriels. Des défis qui ne 
figurent pas dans 
la programmation 
de la physiologie humaine et qui deviennent un empoisonnement 
en surpassant les capacités d’adaptation de l’organisme.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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