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Judith Albertat : "Sans une telle charge toxique, la maladie de Lyme n’existerait pas"

Article paru dans le journal nº 39

Si on entend beaucoup parler de la maladie de Lyme dans les médias, c’est grâce à Judith Albertat. Après avoir fondé Lyme sans frontières, la voilà qui se lance dans la création d’une fondation tout en sortant en parallèle un nouveau livre. L’occasion pour elle de nous dévoiler sa vision novatrice de la maladie de Lyme, et nous montrer qu’elle a toujours deux longueurs d’avance.

Alternative Santé : Si je vous demandais votre CV, que me répondriez-vous ?

Judith Albertat : Que je suis naturopathe et thérapeute. J’ai commencé une formation en naturopathie et en médecine alternative avec le Dr Luc Bodin et je me suis perfectionnée en réflexologie faciale Dien Chan.

Qu’est-ce qui vous a poussée vers la naturopathie ?

Déjà, d’avoir contracté la maladie de Lyme… Mais aussi ma fascination dès ma plus tendre enfance pour la médecine, puisque mon père était médecin. J’ai toujours vu ma grand-mère et mon père utiliser beaucoup de plantes pour soigner.

Quelles études avez-vous faites ?

Des études d’aéronautique ! J’ai été pilote de ligne, commandant de bord, et j’ai fini comme instructeur à Air France. Quand certains me disent que je ne suis pas une scientifique, je crois qu’il ne mesure pas ce que représente le métier de pilote de ligne. Le prérequis, c’est math sup, math spé. Ensuite, on fait beaucoup de physique, beaucoup de chimie, mais aussi beaucoup de biochimie.

Pour revenir à la naturopathie, outre l’atavisme, il y a eu la maladie de Lyme…

Oui, bien sûr. D’ailleurs, je ne pourrais pas dire que j’ai été piquée par une tique, mais au moins une dizaine. Savoir laquelle était contaminante m’est impossible. Mon père en parlait quand j’étais enfant dans les années 1950. À l’époque, on savait déjà qu’elles étaient dangereuses.

Quels examens vous ont ­permis d’être diagnostiquée comme malade de Lyme ?

Déjà, il m’a fallu dix ans de combat pour comprendre de quoi je souffrais. Ce n’est qu’en 2010 que j’ai été diagnostiquée comme porteuse de la maladie de Lyme par sérologie. Cet examen a révélé que j’avais des borrélies et que j’avais développé des anticorps dédiés à leur lutte. Le test ELISA était limite, mais le test Western Blot l’a clairement démontré.

Peut-on considérer que vous êtes chanceuse d’avoir cette certitude, ce diagnostic ?

Tout à fait, oui. Je suis une malade chanceuse d’avoir droit à un diagnostic. Ce n’est pas le cas pour la majorité des malades de Lyme. Selon mon expertise, ceux qui ont une sérologie positive ont, par définition, un système immunitaire en relatif bon état. Moi, je préconise le test CD 57, pour ­clusters de différenciation, qui mesure la fonctionnalité des lymphocytes. Cet examen permet de suspecter Lyme chez les personnes qui ont un système immunitaire épuisé et effondré. Les tests actuels, qui vont traquer les anticorps développés pour lutter contre Lyme, vont systématiquement se révéler négatifs. D’où, outre les problèmes de fiabilité, la ­véritable faiblesse et l’incompatibilité de ces tests. Mais c’est très difficile de le faire admettre par la médecine du conseil de l’Ordre.

En parlant du conseil de l’Ordre, exercez-vous toujours en tant que naturopathe ?

Pas dans le cadre de Lyme. Je n’ai vraiment pas envie de risquer la prison ou tous les tracas liés à des procès à rallonge.

C’est une réalité ou de la parano ?

J’ai des collègues naturopathes qui, ...

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