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Maladies auto-immunes : du diagnostic au traitement en médecine officielle
Depuis quelques décennies, les maladies auto-immunes (MAI) font aussi peur que le cancer ou les maladies cardiovasculaires. Et pour cause, elles sont la troisième cause de mortalité sous nos latitudes. Causées par un dysfonctionnement du système immunitaire, elles ne doivent pas pour autant être confondues avec les maladies auto-inflammatoires. Quels sont les traitements actuels pour les personnes atteintes, et quels conseils supplémentaires leur donner en matière de nutrition et approches complémentaires ? (Dossier partie IV)
Du fait de la multiplicité des facteurs responsables et de la grande variété de formes que prennent les maladies auto-immunes, les signes inauguraux sont, eux aussi, variables. Toutefois, un ensemble de symptômes alternant poussées et rémissions, une fatigue qui ne s’améliore pas avec le repos, une fièvre persistante sans cause, et une dégradation progressive de l’état de santé poussent souvent à consulter.
Dès lors, le diagnostic de MAI repose sur la découverte dans le sang d’autoanticorps dont la nature permet de déterminer le type de MAI. Quant à leur taux, il sert de marqueur de son évolution comme de l’efficacité des traitements appliqués.
Enfin, le degré du terrain inflammatoire est évalué d’après la vitesse de sédimentation (VS), la protéine-C réactive (CRP). Des examens en imagerie peuvent être pratiqués afin d’estimer l’étendue des lésions au sein du ou des organes touchés.
Le suivi de l’inflammation
Basé sur le dosage de la CRP ultrasensible (dès 2 mg/l), il permet d’apprécier l’efficacité des traitements et de les ajuster. On peut demander le profil des acides gras érythrocytaires notamment l’index oméga-3, idéalement compris entre 8 et 10 % (toute valeur inférieure nécessite une investigation alimentaire) et le rapport ω6/ω3, idéalement compris entre 1 et 3 (toute valeur supérieure nécessite plus d’apports en oméga 3).
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