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Maladies auto-immunes : le prix de la civilisation
Il y a seulement une vingtaine d’années, les maladies auto-immunes étaient quasiment inconnues. On découvre progressivement qu’on peut regrouper sous cette appellation un grand nombre de pathologies et que leur liste s’allonge irrémédiablement. Face aux maladies auto-immunes, la médecine officielle est aujourd’hui totalement désarmée et la recherche dans ce domaine reste limitée du fait du petit nombre de patients concernés par chaque affection. Les maladies auto-immunes sont la conséquence de notre mode de vie moderne. Seuls les tenants de la médecine naturelle sont prêts à l’admettre.
Les maladies auto-immunes sont typiquement des maladies de « civilisation » car, bien que leurs origines soient diverses, elles ont toutes un lien avec une pollution au sens large du terme. Trois facteurs ont sans doute provoqué leur explosion : l’alimentation industrielle, les vaccins et les métaux lourds. Mais une multitude de causes semblent être à l’œuvre.
L’hyper-perméabilité intestinale
Le syndrome de l’intestin poreux mieux connu en anglais sous le nom de « leaky gut syndrome » est sans doute la cause première des maladies auto-immunes. Cette hyper-perméabilité résulte principalement de notre mode de vie moderne. Sous l’effet des maladies, du stress, des médicaments, des aliments industriels, de l’alcool... la paroi intestinale s’affaiblit et de nombreux déchets alimentaires et bactériens dangereux franchissent les « mailles élargies » de la muqueuse intestinale pour se retrouver dans le sang. Du coup, le système immunitaire réagit en sécrétant des anticorps qui contribuent à l’apparition de dysfonctionnements immunitaires.
Il est important de savoir que l’intestin est notre premier organe immunitaire : les deux tiers des cellules immunitaires de l’organisme se retrouvent dans la muqueuse intestinale !
Par exemple, la majorité des globules blancs se trouvent dans notre intestin. Ce système immunitaire intestinal mieux connu en anglais sous le nom de GALT (Gut Associated Lymphoid Tissue) est constamment informé par la flore intestinale.
En effet, l’intestin abrite également une microflore imposante : 100 000 milliards de « bactéries amies », dites saprophytes. L’exposition journalière aux produits chimiques toxiques, aux bactéries et aux traces de médicaments dans l’eau de consommation, les résidus d’antibiotiques dans la nourriture, la consommation de produits raffinés et, dans beaucoup de cas, la consommation de médicaments (antibiotiques, corticoïdes) peuvent provoquer une diminution du nombre de ces saprophytes. Cela favorise une prolifération de micro-organismes néfastes et même pathogènes qui peuvent emballer le système immunitaire.
Le mercure
Aujourd’hui, il est clairement prouvé que certaines maladies peuvent avoir un lien avec l’intoxication au mercure comme des infections virales, des mycoses, la tuberculose, le cancer, la sclérose en plaques, les maladies auto-immunes, les dérèglements de la glande thyroïde, certaines allergies et certains problèmes dermatologiques.
Les sources de pollution au mercure sont diverses mais la pollution de loin la plus importante provient des amalgames dentaires.
Un amalgame (plombage gris) est un alliage composé de 50 % de mercure, 30 % d’argent, 9 % d’étain, 6 % de cuivre et un peu de zinc. En moyenne, un amalgame contient environ 1 g, soit 1 000 000 de µg de mercure, ce qui est énorme.
Ainsi, une personne possédants huits amalgames métalliques en bouche (ce qui représente la moyenne de la population française) s’intoxique au mercure à raison de 15 µg par jour. En comparaison, la pollution environnementale liée à l’air pollué (usines) et à la consommation de poissons contaminés au mercure ne représente que 2 µg par jour.
Dans la bouche, un plombage subit à la fois une abrasion mécanique et une corrosion électrochimique. Le mercure est relargué principalement sous forme de vapeurs et pénètre dans l’organisme par la respiration. Lorsqu’on mesure les émanations sortant d’une bouche avec de nombreux amalgames dentaires, la valeur dépasse de 480 fois la norme admise par la sécurité en industrie. D’autres tests ont démontré qu’après mastication, 90 % des personnes ont une concentration en mercure dans leur salive supérieure à 5 µg/l. Pour 10 %, elle est supérieure à 100 µg/l ! (4 millions de Français environ dépassent ce taux) !
L’aluminium dans les vaccins
Un autre facteur de déclenchement des maladies auto-immunes est très probablement la vaccination.
De plus en plus, les vaccins sont injectés en cocktails de façon trop précoce et de manière trop fréquente aussi bien chez les nourrissons, les enfants et les adultes. Cette pratique intensive de la vaccination provoque des perturbations voire des affolements du système immunitaire que seul le lobby médico-pharmaceutique s’obstine à ne pas reconnaître car cela mettrait en doute la fiabilité des vaccins, mais surtout l’énorme profit commercial qui s’en dégage.
Ainsi, le lien entre le vaccin de l’hépatite B et la sclérose en plaques a été officiellement prouvé sans pour autant remettre en cause la politique vaccinale de nos pays « civilisés ».
Le lien entre vaccination et maladies auto-immunes est l’hydroxyde d’aluminium qui est utilisé dans les vaccins comme un adjuvant qui permet de mieux stimuler la réponse immunitaire des patients. Le problème est qu’il reste dans les cellules et continue de stimuler le système immunitaire au point de le dérégler, ce qui peut être à l’origine de maladies auto-immunes. Il faut savoir que la plupart des vaccins contiennent des doses d’aluminium 50 à 80 fois supérieures aux normes de sécurité européennes (15 µg/l).
En 1995, dans la revue britannique Vaccine, trois chercheurs suédois ont démontré le lien entre la présence d’aluminium dans un rappel diphtérie-tétanos et une forte production d’immunoglobulines E (IgE) chez les enfants. Or les IgE sont des anticorps indésirables responsables d’environ la moitié des allergies humaines.
En Nouvelle-Zélande, huit chercheurs ont comparé la fréquence des allergies chez 1 265 enfants vaccinés contre la diphtérie, la poliomyélite, le tétanos et la coqueluche (avec de l’aluminium comme adjuvant) et 23 enfants non vaccinés. À dix ans, 30 % des enfants vaccinés avaient consulté un médecin pour des problèmes d’allergies, aucun parmi les enfants non vaccinés !
En août 1998, la revue médicale The Lancet annonce la découverte d’une nouvelle pathologie musculaire inflammatoire d’origine inconnue qu’ils baptisent du nom de « myofasciite à macrophages » dont les symptômes sont des douleurs musculaires et de la fatigue avec un peu de fièvre. Les biopsies musculaires (prélèvements de cellules) pratiquées sur ces malades révèlent alors la présence d’une concentration anormale d’aluminium au niveau du muscle où l’on a administré un vaccin contenant de l’aluminium.
Nous sommes cernés par l'aluminium
- L’eau du robinet car les stations d’épuration qui produisent l’eau potable utilisent du sulfate d’aluminium pour éliminer les microorganismes et les matières organiques de l’eau.
- Les ustensiles de cuisine comme certaines casseroles, cocottes-minute ou certains emballages (rouleaux de papier alu ou barquettes en alu) libèrent de l’aluminium dans les aliments (100 g de tomates conservées dans du papier d’alu toute une nuit peuvent contenir jusqu’à 6,5 mg d’aluminium). Citons également les boîtes de conserve et les boissons sous forme de canette.
- Les additifs alimentaires
– colorants (E173),
– anticoagulants utilisés dans les aliments à base de blanc d’œuf (E520, E521, E522, E523),
– dans les génoiseries (E541),
– dans les aliments séchés sous forme de poudre (laits, cafés et potages en poudre ainsi que le sel raffiné et les fromages industriels (E554, E555, E556-E559). - Les cosmétiques comme certains dentifrices et déodorants contiennent du chlorure d’aluminium.
- Certains médicaments, dont beaucoup d’antiacides, contiennent de l’hydroxyde d’aluminium parfois en forte dose comme le Maalox (200 mg).
Et de multiples autres causes
Toute cause extérieure qui stimule régulièrement, et fortement, notre système immunitaire peut être responsable des maladies auto-immunes. La pollution aérienne (dans les mégapoles comme dans les maisons neuves et bien isolées), l’emplacement de certaines habitations, l’utilisation de cosmétiques, de pesticides, les transfusions sanguines répétitives et les médicaments courants participent à cette hyper-stimulation. Certains chercheurs incriminent également l’action de parasites comme les borélies (transmises par les tiques). Enfin, certaines maladies auto-immunes (la spondylarthrite ankylosante, par exemple) peuvent être provoquées par la présence de bactéries indésirables dans l’intestin (en l’occurence, le Klebsiella pneumoniae).
C’est tout notre mode de vie moderne que les maladies auto-immunes nous amènent à remettre en cause.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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