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Le fer "animal" favorise les maladies coronariennes
Voilà des années que l’on nous répète que le fer d’origine animale (le fer héminique) serait le seul que l’organisme peut assimiler, contrairement au fer issu des végétaux. Mais une étude récente parue en ligne dans Journal of Nutrition, vient apporter un nouvel éclairage. Des chercheurs de l’Indiana University School of Public Health-Bloomington ont en effet compilé les données existantes sur l’association entre le fer et le risque de maladie coronarienne. Ils ont sélectionné 21 études impliquant 300 000 participants suivis en moyenne pendant 10 ans et ils ont découvert que le fer «animal», le fer héminique favorisait les maladies coronariennes (+ 57%). D’après les auteurs, l’association entre le fer héminique et le risque de maladie coronarienne pourrait s’expliquer, justement, par sa meilleure biodisponibilité : le fer héminique est absorbé à un taux bien plus élevé que le fer non-héminique (37 % contre 5 % en moyenne). Conclusion : si vous êtes en manque de fer, retenez que le fer issu des végétaux est peut-être moins disponible, mais, au moins, il ne tue pas.
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