Biosynthèse holistique, un art du relâchement

Aussi intuitive que protocolaire, la technique ne ressemble à ­aucune autre, précisément parce qu’elle les englobe toutes. Du shiatsu à l’ayurvéda, le massage biosynthèse holistique, créé par Jerry ­Stassiaux, s’appuie sur les connaissances des médecines les plus anciennes, mais se défend de soigner. Si action thérapeutique il y a, c’est la détente elle-même qui agit. Corporel, physique et psychique, le relâchement ­dissout, un à un, les blocages. Il rééquilibre les systèmes du corps – cardio-vasculaire, circulatoire, nerveux, digestif – et relance la circulation de l’énergie vitale.

Ancien élève de célèbres naturopathes comme Robert Masson ou Alain Tardif, Jerry ­Stassiaux se forme à la médecine traditionnelle chinoise dès les années 1995 et à l’ostéopathie avec Michel Lenglet puis développe son magnétisme auprès d’un maître asiatique. La libre ­circulation du chi à travers les méridiens n’est alors qu’une partie d’un travail plus global qui implique le rééquilibrage des corps auriques. Physique, émotionnel, mental, astral, éthérique, céleste et divin : ces sept champs énergétiques forment l’aura de l’individu et peuvent aussi souffrir de perturbations. Le massage biosynthèse est une tentative pour les ­réguler en douceur.

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« Je parle de tentative car, en dehors d’une ­décontraction totale, rien n’est jamais ­garanti à 100 % précise Jerry Stassiaux. Une personne peut préférer ne pas être massée à tel endroit. En tant que praticien, il faut accepter cela et l’intégrer comme une ­donnée sur son histoire personnelle. » Teinté de shiatsu, de relaxation coréenne, de massage ayurvédique et d’ostéopathie, le soin, à base d’huile végétale, se ...