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Janine Fontaine, passionaria de la médecine énergétique
Janine Fontaine* est, sans conteste, un grand précurseur : elle a contribué à faire connaître la médecine énergétique en France. À l’origine médecin hospitalier, elle a abandonné sa carrière pour découvrir les guérisseurs philippins, en particulier Tony Agpaoa, avant d’élaborer sa propre méthode, basée sur la médecine des trois corps (physique, éthérique et énergétique).
Qu’est-ce qui vous a poussée à abandonner la médecine conventionnelle pour partir aux Philippines et suivre une formation chez les guérisseurs ?
Janine Fontaine : À cette époque, ma mère souffrait d’un cancer en phase terminale et j’apprenais au même moment que la sophrologie pouvait calmer ce type de douleur. Or Alfonso Caycedo, fondateur de la sophrologie, organisait à la même période le premier congrès international de sophrologie, à Barcelone. Nous sommes donc partis, mes parents et moi, pour profiter du savoir de la sophrologie. Là, j’ai rencontré des gens nouveaux avec des points de vue différents de ceux qui avaient cours dans les hôpitaux. Ils pratiquaient des techniques dont j’étais totalement ignorante : jusque-là, je vivais dans mon environnement hospitalier habituel et je n’étais au courant de rien. Car dans un hôpital, on est enfermé : on ne sait même pas qu’il existe une autre sphère !
En fréquentant ces personnes dans des réunions non conventionnelles, j’ai commencé à m’ouvrir à autre chose. Dans ces années-là, nous étions obligés de prendre des précautions et nous changions toujours d’endroit pour nous réunir. Au cours d’une de ces réunions, j’ai eu l’occasion de visionner un film sur le célèbre guérisseur philippin Tony Agpaoa. Il se trouve que, le matin même, en me réveillant, j’avais « vu », devant moi, le visage de l’homme qui présentait ce film et qui organisait aussi des voyages. Lorsque je l’ai rencontré, il m’a conseillé de m’y rendre. Mais j’étais très réticente… Jusqu’au moment où l’un de mes amis, de retour des Philippines, m’a également conseillé de réaliser ce voyage pour rencontrer les guérisseurs locaux. C’est,
au bout du compte, tout un enchevêtrement de circonstances qui m’a décidée à partir. En qualité d’hospitalière, mais surtout de chef de service, cette démarche aurait été impossible.
Comment êtes-vous devenue l’élève du guérisseur Tony Agpaoa ?
Je suis arrivée sur place avec un groupe de malades. En me voyant, Agpaoa est venu vers moi et m’a tout de suite dit : « Vous avez l’aura du guérisseur, voulez-vous travailler avec moi ? » J’ai trouvé cela tout à fait stupéfiant. Puis j’ai constaté les résultats : en examinant les malades avant et après ses séances, je me suis aperçu qu’il existait une amélioration de l’état énergétique. C’est sur ce constat que j’ai accepté de venir travailler avec lui. Par la suite, j’ai effectué sept voyages aux Philippines pour affiner mes perceptions. Comme je l’explique dans mon livre « Médecin des trois corps », Tony Agpaoa était un homme exceptionnel : il m’a beaucoup étonnée par ses capacités supranormales.
Quel est le plus grand enseignement qu’il vous a transmis ?
En fait, Agpaoa ne m’a rien appris. Il ne m’a prodigué aucun enseignement. Il me disait simplement de fermer les yeux et de mettre mes mains au-dessus des malades. Puis il me répétait : « You feel ! » (vous sentez). Cela a duré ainsi un certain nombre de jours et de semaines. Et puis, finalement, j’ai senti sous mes mains les vibrations qui émanaient d’un corps humain : je m’en suis rendu compte en mettant une main au-dessus de la jambe d’un malade, et l’autre main au-dessus de son autre jambe. J’ai alors constaté qu’il n’y avait pas la même énergie, la même force des deux côtés. Puis le guérisseur est arrivé, a travaillé : il y avait, après, la même force dans les deux jambes. J’ai alors commencé à analyser ce que je sentais : j’accédais à cette réalité invisible, qui procure sous la main des sensations différentes en fonction de la personnalité de chacun et de la maladie.
C’est ainsi que j’ai créé ma propre médecine. Il en a résulté la méthode des trois corps que j’ai expliquée tout au long de mes livres. Dans mes recherches, j’ai rapidement reçu l’appui de grands physiciens qui m’ont soutenue. J’obtenais aussi des résultats me confirmant que j’étais sur la bonne route. Puis, c’est grâce à Robert Laffont – il avait, à l’époque, le courage d’éditer tout ce qui lui semblait intéressant – que j’ai publié mon premier livre.
Votre premier livre faisait état de « trois corps » chez les êtres humains. Pouvez-vous expliquer ce qu’ils sont et comment ils fonctionnent ?
J’ai compris qu’il existe trois instances : celle du corps physique ; celle, périphérique, qui émane de l’énergie englobant le corps physique ; enfin, celle du corps spirituel.
Disons que nous sommes faits à la façon d’un atome : un corps physique qui correspond au noyau de l’atome, un corps éthérique qui enveloppe le corps physique, un corps énergétique fait d’électrons, porteur d’énergie-information qui se distribue sur sept orbes.
De quelle nature sont ces corps énergétiques ?
Le corps énergétique et les orbes ne sont pas de même nature : leurs qualités électromagnétiques sont différentes. Les orbes sont plus subtils : ce sont de purs électrons chargés d’énergie-information.
On communique avec les planètes par les énergies-informations portées par les orbes. C’est pourquoi nous sommes tous sous influence planétaire. J’ai d’ailleurs écrit à ce sujet « Médecine astrologique des trois corps », en trois tomes (« Le corps physique », « Le corps énergétique » et « Le corps spirituel »).
Comment procédez-vous pour un soin ?
Je commence par faire le thème astral de la personne avant la consultation. Ainsi, je vois les grands problèmes qu’elle présente. Ensuite, je procède à son examen énergétique, en particulier son niveau énergétique et la recherche de la zone où il est perturbé. Après, grâce à toute une série de techniques, je vais remonter les énergies et les remettre en bonne place.
Est-ce qu’il est possible de tout soigner avec cette médecine des trois corps ?
Il n’est possible de soigner que les perturbations énergétiques. Lorsque le physique est atteint, encore faut-il que les lésions soient réversibles : les maladies congénitales et les pathologies avancées sont résistantes. Mais pour s’exprimer d’une façon définitive, il faudrait réaliser des essais sur plusieurs mois, voire plusieurs années.
Lorsque les organes sont atteints, il peut être utile d’y associer la médecine conventionnelle : parfois la médecine énergétique permet à la médecine conventionnelle de fonctionner, en levant des blocages et en apportant de l’énergie.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui désirent réaliser des soins énergétiques ?
D’abord, il faut être bien portant et avoir un haut niveau d’énergie. Ensuite, il existe plusieurs procédés qui sont utilisés par les guérisseurs mais pour ma part, je ne les pratique pas. J’ai analysé les choses d’une manière différente et je conseille de bien connaître les méridiens d’acupuncture.
Comment expliquer les matérialisations qui peuvent apparaître au cours d’un soin ?
J’ai eu l’occasion d’observer la capacité de certains médiums à matérialiser des objets. Par exemple, le brésilien Amyr avait la particularité de matérialiser des médailles religieuses. Mais, les matérialisations ne sont pas des organes extirpés du corps comme certains l’ont prétendu. Elles représentent ce que les Chinois appellent « les énergies perverses ». Elles sont de formes différentes selon le souhait du guérisseur et la personnalité du malade.
Comment voyez-vous l’avenir de la médecine ? Pensez-vous que les aspects que vous défendez vont, tôt ou tard, s’imposer aux médecins occidentaux ?
Grâce aux malades, nous sommes au sein d’un changement de paradigme, c’est-à-dire qu’une autre façon de penser est en train de s’imposer. Car certaines maladies peuvent être très simplement soignées et à peu de frais par les médecines énergétiques.
* Le docteur Janine Fontaine a été, durant de nombreuses années, médecin anesthésiste réanimateur et cardiologue au service de chirurgie cardiovasculaire de l’hôpital Broussais. Puis, chef de service dans un hôpital de la proche banlieue parisienne.
Janine Fontaine a écrit de nombreux ouvrages, publiés chez Robert Laffont, dont : « Médecin des trois corps » (1980), « La médecine du corps énergétique » (1983), « Nos trois corps et les trois mondes » (1986), « La médecine des chakras » (1993), « Les maux méprisés, intolérances et allergies alimentaires » (1992).
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