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Engagez-vous pour une recherche clinique plus éthique
On a souvent l’occasion de râler quand ça ne va pas, on a moins souvent la chance de pouvoir agir. C’est pourtant ce que vous pouvez faire aujourd’hui en vous engageant dans les comités de protection des personnes (CPP), chargés d’évaluer l’éthique humaine et juridique de tout projet de recherche impliquant des patients humains en France, qui renouvellent actuellement leurs membres.
Il existe 39 comités répartis sur le territoire qui évaluent environ 130 projets chaque année. Chaque CPP compte 28 membres, issus du milieu de la recherche ou non (médecins, infirmiers, pharmaciens, auxiliaires médicaux, juristes, avocats, psychologues ou représentants d’usagers du système de santé et membres de la société civile), qui se réunissent deux fois par mois, en présence ou à distance.
Juristes, patients, thérapeutes : apportez votre regard critique !
Un juriste membre d’un CPP sera par exemple chargé d’évaluer le respect des droits des patients et de leur consentement éclairé dans un essai clinique au regard de textes comme la déclaration d’Helsinki ou la convention d’Oviedo. Un représentant d’usagers pourra, lui, intégrer le point de vue des patients qui participent aux essais en pointant du doigt des améliorations possibles pour leur confort physique ou psychique.
Cette mission, bénévole malgré quelques indemnisations possibles pour l’éventuelle perte de revenu liée au temps passé en réunion, permet de jouer un rôle important et de garantir que, durant un essai clinique, l’éthique prime toujours sur d’autres principes, tels que l’innovation ou les bénéfices financiers.
Dès le 15 novembre, vous pourrez adresser votre candidature au comité de protection des personnes le plus proche (cf. la liste des 39 CPP sur la dernière page de ce document).
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Source :
« Le ministère des Solidarités et de la Santé appelle les professionnels de santé et les citoyens à s’engager dans les comités de protection des personnes pour appuyer la recherche clinique française », Solidarites-sante.gouv.fr, 29 octobre 2021.
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